Citations sur Before Watchmen - Intégrale, tome 8 : Dr Manhattan (11)
Il peut voir au cœur des neutrons et des positrons, entendre danser les particules subatomiques...mais parce qu'il est incapable de lire dans le cœur humain, il est vulnérable à la chose la plus simple de l'univers. Le mensonge.
J'observe la mise en terre de cette boite qui contient une énigme. Une boite vide qui ne contient rien. Qui me contient. Qui contient les derniers vestiges de tous mes choix. Je suis mort et enterré.
Un accident, ça arrive. C'est ce qu'on dit. Mais dans un univers quantique, il n'y a pas d'accidents. Rien que des possibilités. Des probabilités matérialisées par leur perception (...) Mais pourquoi suis-je ?(...) Pourquoi suis-je ce que je suis ?
Les boites contiennent des mystères. Les boites sont des mystères. Jusqu'à ce qu'on les ouvre, on est pas sur de ce qu'il y a dedans.
Les miracles, les événements ayant des chances astronomiquement faibles de se produire, tel l'oxygène se transformant en or ; j'étais impatient de voir un tel miracle mais tout ce temps j'oubliais celui de l'accouplement humain ; le fait que des millions de cellules étaient en compétition pour créer la vie, générations après générations jusqu'à ce que enfin un jour, ta mère aime un homme, Edward Blake, le comédien, un homme qu'elle avait toutes les raisons de détester et que de cette contradiction, contre tout ce magma d'improbabilités, c'est toi, nulle autre que toi, Laurie, qui est venue au monde. Distiller une forme aussi spécifique à partir de ce chaos, c'est comme transformer l'air en or... C'est un miracle.
Parfois on ne peut pas comprendre le problème sans s'approcher. Sans regarder à l'intérieur. C'est lorsqu'on observe au delà de ce qu'on croit savoir qu'on peut enfin parvenir à la vérité.
p.100.
" Je veux dire que la question, tout comme le monde, la mort, la vie, et l’univers lui-même, n’est qu’une affaire de perspective. "
p.43.
Certaines décisions ont trop d’importance pour être laissées sous la responsabilité de l’armée. Question de bon sens.
p.27.
La plupart des gens essaient de réparer le problème quand il survient, mais pas là d’où il tire son origine. C’est comme se rendre compte qu’on est perdu dans le désert au bout de 10 km. L’erreur a été commise au moment du premier pas dans la mauvaise direction.
p.12-3.
Vous voyez… Je me sens bien quand je répare des trucs. C’est peut-être ça qu’on cherche, là-dedans… à réparer le monde. Mais… Je ne peux pas.
Si je veux réparer des voitures c’est que je ne sais pas réparer l’univers… ni tout maîtriser.