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Critique de Marti94


August Strindberg écrit « Père » en 1887, il a 38 ans. C'est une pièce qui fait partie d'un cycle naturaliste, avec « Mademoiselle Julie » (1888) et « Créanciers » (1889), notamment. L'auteur suédois, ancre son texte dans un réalisme social avec un sujet centré sur un drame familial, celui de la guerre des sexes, de la crise du couple et de la dislocation du foyer.

C'est un texte d'une violence froide qui ne laisse pas indemne parce qu'il fait réfléchir sur la relation homme-femme et la paternité.
Le Capitaine et son épouse Laura forme un couple bourgeois. Leur mésentente se cristallise autour de leur fille Bertha. Laura fait naître chez son mari un doute sur sa paternité.
Engagé dans une lutte d'autorité avec sa femme, le Capitaine questionne sa légitimité. Un doute s'installe alors en lui : comment être sûr qu'il est le père de Bertha ?
Ce doute, alimenté par le comportement de Laura, le ronge jusqu'à le faire sombrer lentement dans la folie.

Voilà un couple qui s'est aimé. Puis l'amour s'est transformé en haine et l'homme et la femme essaient de tuer l'autre à coups de mots.
Cette Tragédie a sans doute été inspirée par les expériences malheureuses de Strindberg. Je crois qu'on l'a accusé d'être myosine mais, moi, je n'y ai vu que des perdants, que ce soit l‘homme où la femme.
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