Une charmante histoire qui m'a fait penser par certains aspects aux magnifiques animés des studios Ghibli. Une mystérieuse vieille dame aux doigts crochus qui, ressentant la souffrance de Sentarô, vient l'aider à reprendre sa vie en main, maîtrise admirablement la pâtisserie et surtout entend la voix des haricots "azuki".
Mais un mystère qui n'a rien de fantastique plane autour de la bienveillante Tokue Yoshii. Pourquoi ne parle-t-elle jamais de sa vie ? de quelle maladie a-t-elle été victime dans sa jeunesse ? Ne ressent-elle pas d'autant mieux la souffrance parce qu'elle l'a vécue ?
C'est une lecture à conseiller à tous les publics, les jeunes lecteurs en particulier pour sa douceur poétique et son approche de la différence et de la maladie, mais également à tous ceux qui comme moi n'avaient jamais entendu parler des léproseries japonaises.
Une mention spéciale pour la beauté des cerisiers en fleurs qui se disputent la place de héros du roman. C'est rafraîchissant, c'est doux, c'est beau. Un livre qui met du baume au coeur !
Commenter  J’apprécie         487