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Critique de PommeBleu


Printemps 1918. Depuis plus de 50 ans la Belgique n'exécute plus ses criminels, mais le roi des Belges a décidé de faire un exemple. Il demande donc à la France de lui prêter son bourreau et sa guillotine.

Le roman est inspiré d'un fait réel.
Chaque personnage : magistrat, lieutenant, chef de cabinet du Ministre, soldats, bourreau, est l'auteur de correspondances, courriers, notes administratives ou extraits de journal intime.
Alors que la guerre fait des milliers de morts par jour, le bourreau « Deibler » est chargé, sous escorte, de trimbaler sa guillotine (sur 400 km) sous les bombes et au milieu des champs de bataille pour aller « raccourcir » un soldat belge accusé de meurtre.
Cette cascade d'obéissance civile et militaire est absurde, mais l'auteur François Sureau se garde bien de critiquer, il s'applique à brosser ironiquement de beaux portraits.

Un livre pour s'interroger sur l'obéissance et le non-sens.

De 1885 à 1939, le "bourreau de la République" Anatole Deibler, a coupé près de 400 têtes, dont celles de Ravachol, Caserio, Raymond la Science (de la bande à Bonnot), Landru, etc …
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