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Critique de Pois0n


On prend les mêmes, et on recommence. Pour ce septième tome de Fort Boyard, exit les bases historiques des trois derniers volumes et retour à une science-fiction plus assumée. Et pour ne pas changer, il s'agit une fois de plus de manipulations génétiques et de savants mégalo.

Mais ça, on ne le découvre qu'à la moitié du livre, après une centaine de pages de pas-grand-chose. Enfin, ce n'est pas non plus comme si le truc devenait soudain riche en péripéties à partir de là, mais au moins, on en connaît les enjeux.

Donc, toute l'action du tome se concentre essentiellement sur du crapahutage dans les conduits d'aération. Plus d'exploration de zones inconnues du Fort, juste de nouveaux méchants à neutraliser. Et, devinez quoi : une fois de plus, les jumeaux passent beaucoup de temps prisonniers. Et, une fois de plus, le chat Gédéon déclenche des catastrophes ou des miracles rien qu'en se couchant au pif sur un clavier. Au bout de sept tomes, et surtout après trois histoires beaucoup plus inspirées, ça ne passe plus.
… Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur ce volet, relativement linéaire. Là où le rythme de la série est plutôt rapide d'habitude, ce coup-ci, les 223 pages traînent en longueur.

La seule différence avec les premiers tomes, ce sont les motivations des antagonistes mais encore aurait-il fallu creuser un peu l'aspect écoterrorisme, à peine survolé là où la série n'hésitait pas par le passé à détailler des notions d'histoire bien plus complexes. Au lieu de ça, Alain Surget se réfugie dans la facilité et exploite des ficelles narratives pourtant coupées depuis belle lurette.

Clairement, ce septième tome de Fort Boyard a des allures du tome de trop, n'apportant non seulement rien de nouveau à la série, mais réchauffant des ingrédients déjà maintes fois cuisinés.
Espérons que le suivant redresse la barre...
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