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Critique de bdelhausse


Kalpana Swaminathan arrive à placer Lewis Carroll, Shakespeare et Agatha Christie dan son roman. Si je n'ai pas saisi les liens avec Lewis Carroll ou Shakespeare, les références et emprunts à Agatha Christie sont évidents. le personnage principal est Lalli, inspectrice à la retraite accompagnée de sa nièce. Elles vivent dans un immeuble dans lequel gravite tout un microcosme haut en couleur.

Lalli évoque clairement Miss Marple mâtinée d'Hercule Poirot. le style de Swaminathan et la manière dont elle conduit le roman est très semblable à ce qu'Agatha Christie fait. On a une sorte de puzzle impressionniste pendant la plus grande part du roman. Lalli mène son enquête depuis chez elle principalement. Elle livre peu de déductions, se réservant pour le happening final en présence de tout le monde. le lecteur manque d'éléments pour découvrir le pot-aux-roses, tout juste peut-il se livrer à des conjectures.

Tout démarre à la mort d'un banquier, vivant dans le même immeuble que Lalli. Il est retrouvé dans l'ascenseur après sa balade matinale. Il porte ses lunettes de soleil. La veuve va avoir du mal à admettre le meurtre. La tension monte dans l'immeuble. Ce banquier se mêlait de tout et livrait des secrets et des rumeurs sur tout le monde dans l'immeuble. Chacun avait une "bonne" raison de le tuer.

Au final, on a un roman assez complexe, confus mais pas dépourvu d'intérêt. La diversité des cultures, des religions, des modes de vie et les aspects sociologiques liés à l'Inde apportent une touche intéressante à l'ensemble. Swaminathan aborde la question des blood diamonds et de la coexistence des groupes ethniques. Mais il m'a manqué un souffle, un petit quelques chose qui tire le lecteur vers le haut.
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