La Fille et le Kibrille

Une jeune fille déménage avec sa famille et doit entrer dans un nouveau collège, jusque là, je crois que j'ai compris, après, ça part dans tous les sens, il y a des monstres, des méchants et des gentils, des fantômes, des harceleurs, des parents dépassés, des mégatonnes de grimaces, des mises en pages dynamique totalement illisibles, des couleurs partout, une overdose d'effets, on ne sait plus où regarder, des dialogues dans tous les sens, mais sans qu'ils n'apportent quoi que ce soit au récit, ça crie, ça braille, les onomatopées traversent les pages, les yeux sont écarquillés dans une vignette sur deux, les miens pleurent, et je viens de découvrir qu'une bande dessinée pouvait donner la migraine.

Comme beaucoup d'avis semblent le souligner, cette histoire n'est que le début (d'une duologie ? d'une saga ?) contrairement à ce que je pensais : moi qui était impatient de découvrir ce one-shot, me voilà surpris !

Mais laissons de côté ce point précis pour relever toutefois la très grande qualité de cet ouvrage : un style graphique magnifique, une histoire touchante, des thématiques importantes et des personnages haut en couleur font de ce récit une franche réussite ! Il ne manque plus que la suite de cette aventure qui s'arrête de manière (trop?) abrupte, nous laissant sur notre faim !

Premier tome d'une série, La Fille et le kibrille plante le décor, l'ambiance, l'héroïne et les premiers ressorts de cette histoire surnaturelle qui reste tout de même près des préoccupations des jeunes lecteurs. Nous voici donc à suivre Maxine, une jeune fille qui a du mal à trouver sa place dans sa nouvelle école, est harcelée et doit dans le même temps faire face à une situation dangereuse et des petits êtres étranges qu'elle seule semble percevoir.

Le scénario est un peu classique avec une jeune fille qui va devoir combattre une force obscure. L'originalité est plutôt à chercher autour des fameuses créatures que la jeune fille perçoit et qui sont liées à l'électricité. Ainsi, il y a les monstres gentils, les “kibrilles” qui rétablissent la connexion quand il y a des interférences et de l'autre, il y a les “kibrouilles”, des monstres négatifs qui brouillent les connexions et qui veulent manger les humains…

J'ai trouvé l'idée sympa mais l'histoire n'est pas encore très aboutie quand bien même ce premier tome a une fin. Donc, il est clair qu'un “oneshot” ne serait pas totalement satisfaisant donc j'espère qu'il y aura bien une suite.

Côté illustration, c'est coloré et énergique, donnant à la BD un bon rythme.
Lien : https://www.lirado.fr/fille-..

Cette BD est clairement à destination d'un public plutôt jeune et tente de parler de façon détournée du harcèlement et l'exclusion scolaire, mais aussi de problématiques liées à la jeunesse et aux difficultés que peuvent rencontrer des enfants dans leurs familles. Après lecture de ce premier tome qui ouvre la série, je trouve que c'est intéressant et que j'ai bien envie de voir la suite que la série va proposer.

La Bd est servie par un dessin qui fait très jeunesse, avec beaucoup de dynamisme et une colorisation qui fait ressortir l'ensemble. Je ne dirais pas que c'est beau mais c'est efficace et ça transmet bien la fougue du scénario, malgré son sujet assez difficile.
Il s'agit d'une BD assez classique sur le fond et la forme, mettant en métaphore les malaises de la jeunesse face à diverses problèmes. Les quelques pistes présentées laissent présager un développement futur plus important notamment sur la question des difficultés familiales et environnementales. Mais il contient déjà quelques remarques qui semblent pertinentes, pas assez développées pour que je les considère comme incroyable mais suffisamment pour me donner envie de voir la suite. La proposition est ambitieuse et pleine de bonne volonté, on sent l'engagement derrière l'idée. Reste à en voir l'exploitation, mais je pars confiant.

Il est assez bien vu de la part d'éditeur de BD de sortir des ouvrages à destination des plus jeunes sur ce sujet. Il y en a eu plusieurs récemment, je pense notamment à "Speak" ou "Camelio - face à la meute" qui traitaient du même sujet, avec un protagoniste féminin à chaque fois. C'est un sujet qui prend de plus en plus d'importance et il est très important que l'information continue. Rien que pour ça, j'apprécie l'initiative.

Un graphisme sympa un peu “cartoon” et très coloré, qui oscille entre réalisme (thème du harcèlement au collège) et un scénario fantastique qui part un peu dans tous les sens avec un fil commun original : l'électricité. Il y a en effet les monstres gentils les “kibrilles” qui rétablissent la connexion quand il y a des interférences et des “kibrouilles”, des monstres négatifs qui brouillent les connexions et qui sont en fait des aliens qui veulent manger les humains... Bon je trouve que cela part un peu loin et ils m'ont déjà perdu. Il est indiqué que cela est un one shot mais vu comme l'histoire se termine en suspens, ça a l'air d'être plutôt un tome 1.

De manière générale, il va vraiment falloir que les éditeurs revoient leur façon de nous informer, et quand c'est un tome 1 le dire honnêtement et clairement, le faire toujours figurer sur la couverture. L'histoire est en soit plaisante à lire, même si je ne suis pas très attirée par le graphisme. Par contre, on a juste mis en place notre histoire et c'est fini.
Hors la façon dont s'est présenté nous incite à croire en un oneshot.
L'histoire est créée, écrite et dessinée par India Swift, mis en couleur par Michael Doig, et sort chez Jungle. C'est le premier tome, on ignore combien sont prévus.
Elle est tout en couleur, très coloré et énergique. Elle joue sur quelque chose de notre monde bien connu mais également avec des éléments plus mystérieux.
Les bulles sont en couleur aussi, et la police peut varier selon le ton de la voix. D'ailleurs, vous avez aussi un effet assez marrant quand elle est trop loin pour entendre on voit juste un effet ils parlent mais sans pouvoir lire, et elle entendre.
Maxine vient de déménager, ce qui veut dire se faire à un nouvel environnement, mais aussi tout recommencer en ce qui concerne les relations sociales, s'acclimater à une nouvelle école, etc.
Elle semble avoir eu des amis par avant. Elle se rêve cool, répondre avec panache et style, mais elle n'y arrive pas, elle bloque, elle est timide et anxieuse.
Sa toute première rencontre à l'extérieur bien que particulière ne s'était pas si mal passée. Mais ensuite cela vire vite en harcèlement scolaire, rejet, méchancetés. Une personne la prend en grippe, fait des coups bas, tout le monde suit et rit. C'est malheureux et affligeant, et pourtant que d'histoires ainsi.
Mais il se passe également de drôles de choses avec les appareils électriques, que de soucis. Cela rend les gens très mécontents.
L'anxiété de Maxine est bien capturée, sa petite taille ne l'aide pas non plus.
Et comme vous le savez un kibrille va entrer dans sa vie, drôle de petite boule lumineuse.
Pourtant à un moment donné, les choses vont changer.
Si vous ne voulez pas trop en avoir ne lisez pas la suite de ce paragraphe.
C'est fou quand même cette manière de prétendument tenir le coup, ne surtout rien dire sur ce qui est subit. Un évènement change sa vie, amène l'histoire dans une nouvelle dimension,
même si ce n'est pas très bien agencé. Il manque quelque chose dans la façon dont s'est fait.
Bref, c'est là qu'elle rencontre Kibrille et tente de communiquer avec lui, et se rend compte qu'il y a des Kibrouille, oui de drôles de jeux de mots au passage. Est-ce que ça explique leur méchanceté ? Personne d'autre ne voit ses drôles de bestioles qu'elle, ainsi de loin elle pourrait passer pour une folle. Elle va se démener face à son premier Kibrouille, mais comment
faire et y en a encore tant ?
Une fois qu'on commence à être immergé, voilà que c'est fini sans prévenir, brusquement, sans bonus, sans annonce d'une suite. C'est uniquement sur le site de l'éditeur qu'on voit que c'est le tome 1 d'une série.
Nous voyons donc des peurs à différents niveaux, et abordons pas mal de choses au passage l'air de rien. Il y avait des idées, dommage que ce ne soit pas mieux fait.

Si je n'avais pas fait de recherches préalables avant d'écrire cette chronique, j'aurais cru à un one shot. Mais non, apparemment il va y avoir plusieurs tomes, ce qui me paraît logique vu qu'il n'y a pas vraiment de fin à proprement parler.

Bon autant le dire tout de suite, je ne suis vraiment pas fan du graphisme. Même s'il est très coloré et dynamique et ce même au niveau des polices de caractères qui s'adaptent au ton de la voix employée par les personnages. Les monstres sont bien représentés tant les méchants que les gentils, ils sont aussi flippant que les autres sont mignons. Maxine notre perso principale est une jeune fille harcelée dès son arrivée car elle est petite, les coups vaches pleuvent et elle ne dit rien. Un schéma classique somme toute, elle me fait rudement de la peine, il faut dire que j'ai vécu ça aussi donc je me sens touchée.

Maxine est la seule à voir les monstres et elle décide de s'en occuper, de sauver les gens et d'attraper les Kibrouille au contraire de son ami duveteux le Kibrille. C'est un album qui traite du harcèlement scolaire sur un fond fantastique. Un sujet qui mérite d'être mis en valeur car il fait de plus en plus de ravages. J'ai apprécié le mélange et Maxine qui est très touchante bien que maladroite ^^ Par contre, je ne pense pas réitérer pour le 2ème opus. Je n'ai pas accroché plus que ça…
Lien : https://sambabd.net/2023/09/..

Les tourments de l'adolescence

Bien que cela ne soit pas mentionné sur la couverture ou la tranche de l'album, tout porte à croire que La fille et le Kibrille n'est que le premier tome d'une série jeunesse mettant en scène une jeune héroïne un peu paumée mais drôlement attachante.

Pas facile de déménager et de devoir se faire à un nouveau collège, surtout quand on devient, dès le premier jour, le bouc émissaire des brimades et moqueries d'une bande d'ados sans cour… Mais la jeune Maxine voit des choses qu'elle est seule à voir et, grâce à une sympathique bestiole dotée de puissant pouvoir, elle va se retrouver à affronter de sombres créatures qui menacent le collège, la ville et le monde…

Porté par un dessin expressif et follement énergique, ce premier tome signé par l'américaine India Swift s'avère bougrement rythmé et, s'achevant sur un cliffhanger fichtrement intéressant nous donne furieusement envie de lire la suite des aventures de Maxine et du Ki-brille !
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..

Un petit bijou qui parle de l'anxiété et du harcèlement en mêlant éléments du quotidien et fantastique.

Le dénouement laisse entendre qu'une suite est possible, et si c'est le cas, j'ai hâte de pouvoir continuer à suivre le personnage principal.

Les illustrations sont simples et jolies, et m'ont fait penser à Lightfall, une série que j'ai graphiquement énormément appréciée.
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