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Critique de BazaR


Après un tome 4 plutôt de transition, on replonge dans le vif du sujet : l'affrontement de Vincent Rougemont et du vampire mélomane Kergan.

Kergan est très diminué. Il se revigore à coup de bonne chair fraiche amenée à lui par un séide. Plus de subtilité en lui ; sa carapace sociale et sa pénétration de l'âme humaine ont disparu. On a affaire à une brute avide de nourriture et de vengeance. Il est moins attirant pour le lecteur qui ne risque donc pas d'être croqué^^.

Vincent se prépare à l'inévitable rencontre avec sa Némésis. Il doit pour cela mettre de l'ordre dans ses relations avec ses proches. Il est aidé par une jeune sorcière issue elle aussi, semble-t-il, d'une longue lignée d'ennemis de Kergan.

Élise, l'ex de Vincent, revient sur scène. Elle est blafarde et elle a les crocs, au sens propre. On en apprend plus sur le traumatisme de sa jeunesse qui la rendait si méfiante vis-à-vis des hommes. Elle aura son rôle à jouer.

Enfin le commissaire Durieux/Maigret/Gabin, à présent convaincu d'avoir affaire à des personnages quelque peu surnaturels et neutralisé par sa hiérarchie – on va pas non plus occuper la police à chasser des chimères – rappelle le ban et l'arrière ban du milieu parisien pour retrouver le musicien aux dents longues, sans doute responsable des disparitions étranges des bas quartiers.

Tout ce petit monde va se retrouver pour une fin d'album plus somptueux que la cinquième de Beethoven. Ça aurait mérité une mise en musique, tiens. Si j'ajoute que les ébats des uns et des autres ont lieu dans des décors parisiens fantastiques de réalisme (le parc Monceau, la Conciergerie, le palais de justice, Notre-Dame…) vous n'aurez plus qu'une envie : vous jeter sur la série si ce n'est déjà fait.

« Swolfs forever » dirait Pavlik. Il a bien raison.
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