La nuit du 28 juin 1944, sept hommes juifs se retrouvent enfermés ensemble par la milice de Paul touvier, à Lyon.
Des hommes très différents au destin semblable. Des hommes qui au départ se méfient puis s'ouvrent les uns aux autres. Et puis il y a Ange qui se démarque. Ange chante, de l'opéra, et plus précisément la
Tosca de Puccini. Construit tel cet opéra en trois actes, on va suivre ces hommes dans ce huis clos où l'on sent l'odeur de la peur et de la mort où les mots courage, conviction et liberté n'ont jamais aussi bien porté leurs noms.
Je trouvais ce récit habilement construit grâce à ce parallèle avec l'opéra. Et puis j'ai lu les dernières pages et j'ai compris. J'ai compris que l'autrice avait non seulement ce besoin de mémoire mais aussi de savoir. Car parmi tous ces hommes, Ange est le seul dont on n'a jamais eu connaissance de sa véritable identité. Une quête quasi obsessionnelle pour
Murielle Szac. Et ceci donne une autre dimension à ce livre. Un très bel hommage à cet homme à qui elle a redonné une voix.
Bref, un court roman saisissant et percutant à lire absolument.
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