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EAN : 9782490155859
156 pages
Éditions Emmanuelle Collas (05/01/2024)
4.19/5   31 notes
Résumé :
Lyon, 28 juin 1944. Sept Juifs et deux résistants raflés par la milice de Paul Touvier attendent la mort dans un placard de 5 m par 90 cm au siège des miliciens dans les locaux réquisitionnés du lycée Saint-Marc. Ils confient aux murs de leur prison tout ce qu'ils sont, tout ce qu'ils souhaitent, tout ce qu'ils auraient rêvé être. Parmi eux, un homme que le résistant P'tit Louis désigna comme un ange - celui qui, cette nuit-là, chanta Tosca, l'opéra de Puccini, l'ai... >Voir plus
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Juin 1944... Ange et P'tit Louis sont les premiers à être jetés dans un réduit de cinq mètres de long sur moins d'un mètre de large, au siège de la milice de Lyon. Au début ils se méfient l'un de l'autre, ne se parlant pas. Au fil des heures, ils sont sept juifs et deux résistants, tous raflés par les hommes de Paul Touvier et Klaus Barbie. Un milicien vient en chercher un pour un interrogatoire dont il revient bien amoché... Peu à peu, dans leur prison, les langues se délient, mettant à jour leurs histoires, leurs caractères. Certains sont dans la lutte contre l'occupant, d'autres ne comprennent pas pourquoi ils ont été arrêtés. Tous ont terriblement peur. Parmi eux, Ange chante Tosca, l'opéra de Puccini, l'air de celui qui va mourir à l'aube.

On assiste à un huis clos étouffant d'hommes réunis par un même destin, soumis aux forces criminelles et génocidaires de l'occupant nazi, assisté par la police française. J'ai pensé à une pièce de théâtre avec présentation habile des protagonistes jetés successivement dans ce réduit. Il y a Léo Glaeser, homme d'âge mûr, secrétaire général du comité de défense juive ; Louis Krzyzkowski et Claude Ben Zimra, trahis, raflés dans un bouchon lyonnais ; Maurice Schlusselman, maroquinier de son métier ; Émile Zeizig, bonnetier qui fait encore confiance au vieux maréchal ; Siegried Prock, réfugié autrichien caché depuis 10 ans ; P'tit Louis et Maurice Abélard, deux jeunes résistants et Ange, le tout jeune homme qui chante des airs de Tosca. Ce sont des hommes très dissemblables : courageux ou pas, engagés dans la résistance ou pas, très jeunes pour la plupart, comme leurs bourreaux.

« Le regard de Zeizig fait alors le tour de la pièce, dévisageant d'un air soupçonneux ses compagnons :
- Moi je ne me mêle pas ni de marché noir, ni d'aucun autre trafic. Je ne fricote pas avec les gaullistes non plus, ni les communistes. »

Cette histoire a réellement eu lieu à Lyon en juin 1944. Sept juifs et deux résistants ont été raflés par la milice. Les sept juifs ne savent pas qu'ils vont être fusillés au matin suivant en représailles à l'assassinat de Philippe Henriot par la Résistance. A côté de chaque cadavre a été posé un carton avec le nom, sauf pour un dont on ne connaît toujours pas l'identité. Murielle Szac dit en postface que cela fait trente ans qu'elle y pense, alors qu'elle assistait, en tant que journaliste, au procès de Paul Touvier. En 2019, elle prend la décision d'arrêter ses recherches et de passer par la fiction pour redonner un nom à ce fusillé anonyme. Elle va l'appeler Ange et ainsi, avec les huit autres, enfermés dans ce placard à balai pendant cette nuit d'horreur, les sortir de l'oubli ! « Nuit d'encre et de sang », répété, chanté par Ange.

« Ange et Léo discutent à mi-voix.
- Mon préféré, c'est Puccini et son Tosca bien sûr… Quel panache ce chevalier Cavaradossi lorsqu'il refuse de trahir Angelotti. Il ne parle pas, même sous la torture ! Chuchote l'un. »

Le Tosca de Murielle Szac est une oeuvre forte, sorte de tragédie moderne portée par le parallèle avec l'opéra de Puccini, un projet qu'elle a longuement mûri afin de transmettre la mémoire, qu'on ne puisse pas dire « je ne savais pas ». Ange par son chant, sort ces hommes de leur misérable condition de victimes des nazis et de la collaboration française.

Les derniers témoins disparaissent, le récit des procès de Paul Touvier et de Klaus Barbie reste difficile d'accès, notamment pour les nouvelles générations. Murielle Szac tente le pari d'une passation de pouvoir à la littérature, à l'art pour défier l'oubli dû au temps et élever au mythe le martyre de ces hommes. On a vu ce que cela avait fonctionné pour le groupe Manouchian dont l'affiche rouge a été retournée contre les bourreaux grâce au poème de Louis Aragon et à la chanson de Léo Ferret. La proximité d'émotion que permet la fiction est bien utile, permettant à l'autrice de transformer le récit historique en une oeuvre magistrale, relais important pour entretenir l'indispensable souvenir. J'ai lu récemment que les bourreaux se moquent bien de l'art mais c'est une arme parmi d'autres et chaque parcelle d'humanité défendue va dans la bonne direction. le travail de mémoire est toujours oeuvre utile. C'est un livre à lire absolument, notamment dans les écoles car par sa forme il peut toucher les jeunes.

Murielle Szac est journaliste et écrivaine. Après avoir été journaliste politique à l'hebdomadaire L'Événement du jeudi, elle a été rédactrice en chef du mensuel de l'emploi Rebondir. Elle a aussi été réalisatrice de documentaires télé et auteure de nombreux ouvrages pour la jeunesse.
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🕯️Chronique🕯️

Une nuit de juin…Le ciel luisait d'étoiles
Où est-il parti? Où il est allé, l'Ange?
Où part-on quand on chante? Où va l'allégresse ou l'Opéra, quand ses disciples s'éteignent? Est-ce qu'on ne revient jamais des ténèbres? Tosca s'élève mais ne redescend pas. Tosca c'est le rêve et le présent mais à l'aube, Tosca se transforme…Il finit sur cette tragédie annoncée mais l'instant de grâce, lui, restera gravé. Personne ne pourra l'oublier. En attendant, le fantôme, rôde, s'accroche aux miettes d'attention, écoute nos poèmes et le procès, mais qui saura lui remettre un nom sur sa stèle?

Une nuit de juin 1944. le ciel luisait de prières
La nuit attrape des brides de mots, des pleurs déchirants et la mort. Les étoiles sont jaunes. L'air est saturé de peur. Chaque jour emmène sa part de réduction. Réduction des libertés. Réduction de l'identité. Réduction à une communauté. Réduction de l'être et des avoirs. Même un placard semble trop grand. Alors on y colle septs juifs, deux résistants. La Milice rafle, à tout va. Et la nuit fait des gouttes.

Un matin. le 29 juin 1944. le ciel ne luit pas
Elles ne sont pas à blanc les balles. À Rillieux pas plus que dans Tosca. L'aube est meurtrière. Sept fois. Tout est écrit. Tout est dans l'opéra. Toutes les souffrances ont déjà été imprimées, jouées, chantées, apprises. Tout a le goût du sang et de l'encre. Mais le trouble demeure. Et ce jeune homme, qui était-il?

Je suis persuadée que nos passions nous survivent. L'inconnu de Rillieux, c'était son amour de l'opéra. Quelque part, sa vibration s'est imprimée. En chantant de toute son âme, sa mort prochaine, il a rappelé à l'univers, son passage sur terre. Son identité restera un secret. Mais devient l'obsession de Murielle Szac, et c'est heureux, pour nous. Parce que cet hommage, cette volonté de le faire exister envers contre tout, nous rapproche de son humanité à lui. Avant d'être un « inconnu paraissant 25 ans », il est dans ces pages, un être passionné, un détenu, un camarade, un homme, un ami, un croyant, un chant, un espoir, une promesse, un courage, un désir, une résistance. Même sans son nom, on le connaît mieux, et on peut l'aimer, le remettre à sa juste place, ne pas l'oublier. Surtout ne pas l'oublier. Pour ne jamais avoir à revivre, les tourments de l'Histoire ou la tragédie de Tosca.

Une nuit de janvier 2024. le ciel luisait de poésie
J'ai écouté l'Ange et j'ai pleuré comme Madeleine. Même à travers le temps, je l'entendais. J'ai écouté Tosca. Je me suis imprégnée des douleurs, des vibratos, et du chant de Angelotti, pour me remplir de poésie, me lover dans l'opéra de Puccini, tenter de tisser l'amour et la mort en regardant le ciel.
Je lui écris des lettres depuis, la nuit, qui commence par « Cher inconnu… »

« La nuit est le royaume privé de chacun. »
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« L'islamisme est le nouvel antisémitisme. Il est le plus dangereux, le plus violent, le plus meurtrier. Il est le plus répandu, le plus banalisé, le plus impuni. »  (Manuel Walls, ancien Premier ministre).

« Tosca » de Murielle Szac, (Éditions Emmanuelle Colas, 2024), est un roman historique qui s'inspire d'un fait réel : la rafle et l'exécution de sept Juifs et deux résistants par la milice de Paul Touvier, le 29 juin 1944, à Rillieux-la-Pape, près de Lyon. Parmi les victimes, un jeune homme anonyme, qui aurait chanté l'air de la Tosca, l'opéra de Puccini,  la veille de sa mort, dans le placard où il était enfermé avec ses compagnons d'infortune.

L'auteur imagine la vie et les pensées de ces neuf hommes, qui se confient tour à tour à la première personne, dans de courts chapitres.

Le roman se veut un hommage à ces victimes oubliées de la barbarie nazie et de la collaboration, mais aussi une réflexion sur le pouvoir de l'art, de la musique, de la poésie, face à la violence, à la haine, à la mort.

Murielle Szac, qui a mené une longue enquête historique, restitue avec précision le contexte de l'époque, les parcours des personnages et leurs souffrances. Ces voix qui résonnent dans la nuit.

Mais le roman de Murielle Szac me pose quelques problèmes. Il est trop court, trop fragmentaire, trop monotone. Certains personnages sont trop effacés, trop distants. le roman manque d'originalité, de profondeur, de souffle. Il aurait gagné à être plus long, plus varié, plus vivant : bien qu'inspiré d'un fait historique, il s'agit d'un roman dans lequel l'auteur imagine les dialogues et la personnalité des victimes de l'horreur.

C'est d'autant plus dommage que le sujet est fort, émouvant, important. Pour aborder ce genre de thèmes, il faut apporter une plus-value au regard des nombreux romans sur la Shoah et la collaboration, qui ont déjà exploré cette période sombre de l'histoire. Or, le roman de Murielle Szac ne parvient pas à se distinguer, à surprendre, à marquer.

« Tosca » est un roman important,  mais froid. Il a ses qualités et ses défauts, ses réussites et ses échecs, mais il mérite en toute hypothèse  d'être lu, discuté, critiqué.  Il ne laisse pas indifférent.

Bonne lecture.

Michel

 


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A Lyon, sept prisonniers juifs ou résistants sont arrêtés et enfermés dans la même cellule sombre et crasseuse.
Ils ont été arrêtés par la milice pour des motifs différents. Tous ont été interrogés sous la torture.
Durant une nuit ils se parleront, se soutiendront.
C'est Paul Touvier qui dirige les interrogatoires. Il fera exécuter ces sept hommes en représaille à l'assassinat de Philippe Hériot.
Ce huit clos est intéressant mais je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions ...
La faute, je pense, au style qui manque de profondeur.
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Une nuit du 28 au 29 juin 1944.

Sept juifs et deux résistants sont enfermés dans un placard au siège de la milice à Lyon.

Ils ont été raflés dans des restaurants, à leur domicile, dans la rue…Ils ont été regroupés pour venger la mort du ministre de la propagande.

Et durant cette nuit dont chacun comprend qu'elle sera la dernière, les larmes sont présentes pour certains, les regrets pour d'autres mais la peur n'en lâche aucun.

Ange, l'un des prisonniers, décide de chanter la Tosca, invoquant la beauté de l'art comme rempart à l'horreur. Un triste parallèle entre une histoire fictive et leur destin inéluctable. Une façon de répondre à la barbarie, d'apaiser l'effroi de ce placard, de ces hommes dont les dernières heures s'égrènent inéluctablement.

Ce roman de Murielle Szac n'est pas véritablement une oeuvre de fiction.

Sept hommes ont bien été fusillés par la milice française en représailles à la mort d'un ministre de la propagande.

Six d'entre eux ont été identifiés. Pas le septième. On sait juste qu'il chantait Tosca, un opéra lui donnant un nom d'emprunt à défaut d'autre chose.

Murielle Szac va tenter de retrouver son identité, sa vie, son passé, en vain.

Alors elle convoque la fiction et rencontre les survivants des geôles qui ont croisé ces hommes. Pour qu'aucun ne soit oublié.

Ce court roman se lit en apnée, l'autrice réussit à transmettre, en peu de pages, la personnalité de ces hommes, leurs arrestations, qui ils étaient et comment ils ont pu vivre leurs dernières heures. On se sent proche de leur peur, on aimerait avoir leur courage face à de telles circonstances.

Ce livre montre aussi à quel point, si cela était nécessaire, que des gens ont accepté de collaborer, de dénoncer, de torturer alors que d'autres ont fait le choix de résister, en rejoignant des réseaux ou simplement en cachant des inconnus.

Ce roman est bouleversant et je vous le conseille, à moins qu'il n'ait déjà rejoint vos PAL !
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Quand j'étais môme, maman se précipitait, bras ouvert, dès que j'ébauchais la moindre crise. C'était délicieux de fondre en larmes ... Papa me grondait un peu. Un garçon, ça ne pleure pas ... J'ai grandi. J'ai tari mes larmes. Mais pour ne pas perdre tes câlins de velours, maman, j'ai appris à chanter. Tu te souviens quand tu m'as amené à l'Opéra pour la première fois ? J'avais huit ans. Tu as essoré ton mouchoir toute la soirée, j'étais terrorisé. Je ne savais pas comment te consoler ...

Cet opéra-là, le premier de ma vie, c'était La Juive. Maintenant, il est interdit. Depuis ce jour-là je le sais, la peur, la douleur, la passion, la colère, la joie, la résistance, tout est dans l'opéra, tout.
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Le regard de Zeizig fait alors le tour de la pièce, dévisageant d’un air soupçonneux ses compagnons :
- Moi je ne me mêle pas ni de marché noir, ni d’aucun autre trafic. Je ne fricote pas avec les gaullistes non plus, ni les communistes.
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Ange chante et son chant coule, fleuve rebelle et sauvage »… « Sa voix s’élève chaude et limpide. Elle porte en elle la douceur de l’amour et la douleur de la séparation. Elle apaise les blessures et attise l’espoir. Mais quand sa voix enfle, elle serre les âmes et fait frisonner les cœurs. Elle raconte les brûlures de l’Histoire et la violence d’un pays en proie à la sauvagerie. Elle dit le combat jamais fini contre les ténèbres et la peur qui envahit chaque pore de la peau . Elle charrie le désir et la souffrance ; la soif de voir triompher la vie et la révolte de devoir mourir si jeune.

L’heure est enfuie
et c’est mon dernier jour ! Je meurs désespéré !
Et je n’ai jamais autant aimé la vie !…
jamais autant la vie !
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Cinq mètres de long sur quatre-vingt-dix centimètres de large. Oui, c’est bien cela, la cellule fait moins d’un mètre de large, il en est sûr. C’est qu’il a le coup d’œil pour mesurer les coupons de tissu sans même utiliser de règle. Son patron vante souvent devant les autres coupeurs cette précision infaillible. Avec lui, jamais de gâchis. Et ça tombe juste. Dès qu’ils l’ont jeté à l’intérieur, il a machinalement mesuré l’espace. C’est un réduit à rats, un placard pour ranger les balais. Le plafond est en soupente. L’atmosphère chargée de poussière prend à la gorge. Sur le mur en face de la porte, un soupirail grillagé distille une faible lueur.
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Il n’y a plus d’air. Plus d’heures, de minutes, de secondes. Juste un grand trou noir, un vertige. La peur brute qui broie les entrailles. Est-il donc vrai que nous allons mourir demain ? Est-il donc vrai que je ne serai plus vivant demain ? L’esprit bute sur cet avenir sans nous. Comment se représenter l’irreprésentable ? Le jour qui se lèvera et que nous ne verrons pas.
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Vidéo de Murielle Szac
Murielle Szac est de retour pour un nouveau Feuilleton antique publié chez Bayard ! Cette fois accompagnée d'Olivier Balez aux dessins, elles revient sur les Jeux d'Olympie grecs, et notamment leurs règles et leurs valeurs. Les deux auteurs étaient à Paris chez Babelio début avril pour une soirée de lancement du livre, à découvrir dans notre vidéo événementielle.
Retrouvez ce livre sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Szac-Le-feuilleton-des-Jeux-dOlympie/1617697
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