Mais le dernier jour de sa vie fut comme le miroir et le raccourci de toute sa destinée, depuis son enfance (...)
C'est pourquoi sa mort, contre un mur de Varsovie, fut très belle et très noble. Il pardonna d'abord à ses assassins, car il savait qu'ils étaient eux aussi voués à la mort et que la mort ne rachèterait pas leur infamie. Il pardonna à tous les hommes et au monde entier, qu'il jugeait mal fait et contraire au dessein de Dieu, puisque Celui-ci voulait un monde où chacun serait libre, indépendamment de sa race, de son mode de vie, de sa nationalité, de la forme de son nez, de ses idées et de sa pointure.
C’était une femme très belle, une blonde claire aux yeux bleus, au nez droit, fin, délicatement ciselé, à la bouche un peu ironique. Elle avait trente-six ans et possédait un bon capital en bijoux et en dollars or.
(...)
Il est vrai qu’à tout moment Stuckler se levait et regardait attentivement ses oreilles, mais il retournait aussitôt à son bureau. Elle avait entendu parler de ces sottises sur les oreilles des femmes juives.