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Citations sur De l'aube au crépuscule (27)

Que mon chant ait la simplicité de l'aube,
Du glissement de la rosée sur la feuille,
Des reflets dans les nuages,
Et des averses de la nuit
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Depuis toujours, jour après jour, année après année, Tu as envoyé Tes messagers de par ce monde sans pitié.
Ils y ont essaimé ces mots qui sont les Tiens :
"Pardonnez tout. Aimez-vous les uns les autres.
Purifiez vos coeurs des souillures sanguinaires de la haine."
...
N'ai-je donc point vu cette secrète malveillance foudroyer l'indigent sous le couvert du droit et de l'hypocrisie ?
N'ai-je donc point entendu la voix solitaire de la justice verser des larmes silencieuses sur les outrages imposés par les puissants ?
N'ai-je donc point vu dans quelle agonie la jeunesse insouciante a galvaudé sa vie et heurté sa folie aux murs insensibles des coeurs de pierre ?

Ma voix s'étrangle et mes chants se taisent aujourd'hui.
Ci-gît le monde dont je rêve,
Enchaîné et détruit dans la spirale noire des mensonges...
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Là où l’esprit n’éprouve pas de crainte,
Là où l’on porte la tête haute,
Là où la connaissance est libre,
Là où le monde ne s’est pas brisé en milles domaines sertis de hauts murs par des luttes intestines,
Là où les mots viennent des profondeurs de la vérité,
Là où un inlassable effort tente de toucher à la perfection,
Là où le clair courant de la raison ne s’est pas perdu dans le sable stérile des habitudes,
Là où Tu invites l’esprit à progresser, à élargir sa pensée, à passer à l’action,
Dans ce havre de liberté,
Fais, mon Père, que mon pays s’éveille.
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Mon voyage parvenait à son terme, pensai-je. J'arrivais aux confins de mes possibles. La route se fermait devant moi, les provisions s'épuisaient et l'heure avait sonné de chercher refuge dans une silencieuse obscurité.

Mais je découvre que Ta volonté ne connaît aucune limite. Les mélodies nouvelles engendrées par le coeur succèdent aux vieux mots éteints sur ma langue. Et là où se perdent les traces anciennes, s'ouvre un nouveau pays peuplé de merveilles.
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Je sais que cette vie-ci, même si elle ne s'est pas accomplie dans l'amour, n'est pas totalement perdue.
Je sais que les fleurs flétries au crépuscule et que les rivières s'égarant dans le désert ne sont pas totalement perdues.
Je sais que les retards accumulés en cette vie appesantie par la lenteur du temps ne sont pas totalement perdus.
Je sais que mes rêves avortés et mon chant retenu viennent effleurer les cordes de ton luth et qu'ils ne sont pas totalement perdus.
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Je ne sais pas pourquoi ma vie aujourd'hui est en émoi et un frémissement de joie traverse mon coeur.

C'est comme si le temps était venu pour moi de terminer mon ouvrage et je sens dans l'air la discrète et douce fragrance de Ta présence.
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Que tous mes accents de joie se mêlent dans mon dernier chant -de cette joie qui se répand à profusion, quant la terre se couvre de verdure et que les jumeaux Mort et Vie font la ronde autour du vaste monde -la joie qui s'engouffre sous la porte avec la tempête, qui provoque les rires et fait perler les larmes aux yeux du malheureux assis au coeur du lotus rouge de la souffrance -la joie qui recouvre de ses éclats la poussière. La joie qui ne se définit pas.
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Dans quelle direction serpente Ton chemin ?
Sur quel rivage obscur d'une rivière d'encre noire,
A la lisière de quelle forêt ombrageuse et inquiète,
Des profondeurs intimes de quel sombre dédale
Es(tu en train de Te frayer Ta route vers moi ?
Ami, où t'en es-Tu donc allé ?
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Délivrance

Je ne me délivrerai pas en me renonçant.
Je sens l’étreinte de la liberté dans les mille liens des délices
Et je me délivre en m’y attachant.

À jamais pour moi Tu verses le jus frais de Ton vin.
De ses mille saveurs, de ses mille couleurs,
Tu emplis jusqu’au bord ce calice d’argile.

À jamais le monde qui est le mien scintillera de cent lampes
Allumées à Ta flamme
Déposées sur l’autel de Ton temple
Ici-bas.

Non, je ne fermerai pas les portes de mes sens.
Car je veux par la Vue, l’Ouïe et le Toucher
goûter tous les plaisirs que Tu m’as donnés.

Oui, je ferai de mes illusions un grand feu de joie
Où se réchaufferont tous mes désirs trop verts
Pour devenir un jour
Les fruits mûrs de l’amour.

(p. 31-32)
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Tu m'as fait infini, tel est Ton bon plaisir. Encore et encore, tu vides ce fragile esquif que je suis pour l'emplir d'une vie neuve et fraîche.

Je suis cette petite flûte de roseau que tu as portée par-delà collines et vallées, dans laquelle tu as joué des mélodies toujours renouvelées.

A l'attouchement d'immortalité, au contact de Tes mains, mon cœur limité explose de joie et prononce l'ineffable.

Tes dons infinis se déposent dans ces mains minuscules qui sont les miennes. Les années passent et toujours Tu verses, et toujours Tu trouves de la place pour verser.
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