Au début, j'ai été ravie de retrouver l'auteur et son humour absurde et poétique. J'aime son univers, et j'aime que ses écrits dénoncent toujours l'injustice et la corruption.
Défunts disparus est un petit roman d'à peine 125 pages, ce qui n'est pas habituel de l'auteur. Et je ne sais pas si c'est pour ça, mais je n'ai pas pu rentrer totalement dans l'histoire. Je n'ai pas eu le temps de m'attacher aux personnages (à part celui du détective Hector Belascoaran mais lui je le connais depuis longtemps, c'est un vieil ami !) et l'histoire me laisse l'impression d'avoir été survolée. Surtout que cet auteur excelle dans l'art d'imbriquer des situations et personnages différents pour tisser petit à petit un lien entre eux. Et là, rien de tout cela.
Bref, j'en demandais plus.
Malgré ces réserves, on retrouve dans ce livre certains talents de l'auteur. A conseiller à quelqu'un qui voudrait approcher l'univers particulier de
Paco Ignacio Taibo II sans avoir envie de s'attaquer à un long roman.
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