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Critique de florencem


Je trouve que le style graphique de Natsuki Takaya commence réellement à s'améliorer. On est loin des dessins trop abruptes, trop pointus du début. C'est un peu comme si son coup de crayon s'était adoucie au fur et à mesure que son histoire s'avançait. Et je préfère nettement ce style, surtout qu'il va encore s'améliorer dans les tomes à venir. C'est quelque chose qu'on remarque souvent chez les mangaka qui commencent réellement leur travail avec une première série assez longue. Mis à part Hiroyuki Asada, je ne connais pas de mangaka qui avait un trait "parfait" au début de leur carrière (même les Clamp font partie de cette catégorie, c'est pour dire). Ce n'est pas une critique, juste une constatation, et je suis toujours ravie de voir l'évolution d'un illustrateur, cela prouve que le dessinateur cherche à évoluer, à s'améliorer, pour lui et aussi pour nous lecteurs.

(Attention spoilers possibles)

Mais revenons un peu à ce tome sept. On en apprend beaucoup sur deux personnages que j'aime beaucoup (oui, j'aime beaucoup pratiquement tous les personnages du manga). Hiro, l'un des douze, le plus jeune après Kisa et Uotani, l'une des meilleurs amies de Tohru.

Pour le premier personnage, je dois bien avouer qu'aimer Hiro n'est pas la chose la plus facile qui soit ! Il se montre condescendant, malpoli, très malpoli, dès le départ et s'en prend à Tohru sans aucune raison apparente. Pour une entrée en matière avec ce nouveau membre des Douze, c'est assez fracassant ! Alors oui, au début, on a envie de lui mettre une bonne claque comme d'autres personnages, mais grâce à Tohru et Kisa, on apprend petit à petit à comprendre Hiro. Tohru résume assez bien ce qu'il en est de ce petit bout. Elle comprend que la malédiction qui pèse sur les douze est bien plus horrible que l'on peut le croire. Elle ne connaît pas toute la vérité, mais elle se doute qu'Hiro est assailli de sentiments forts, chaotiques qui font que de part son jeune âge, il n'arrive pas à les exprimer de la manière qu'il faudrait.

Tohru nous montre encore une fois que sa simple présence peut guérir pas mal de maux. Elle ne le sait absolument pas, mais c'est aussi cela sa force. Elle est juste là, à écouter, à réconforter, à offrir sa gentillesse. Elle est elle-même, et ne cherche pas à changer. Une chose qu'elle tient de sa mère. Car oui, grâce à Uo nous en apprenons plus sur Kyoko, et on comprend quelle mère formidable elle était. Il n'est d'ailleurs pas difficile de comprendre comment Tohru a pu devenir ce petit ange de bonté avec une mère pareille. Et Uo nous décrit avec beaucoup de sincérité et d'amour sa rencontre avec Kyoko et Tohru.

Natsuki Tayaka nous montre encore une fois dans ce tome sept qu'elle sait parfaitement jouer entre les moments drôles, attendrissants ou dramatiques. C'est avec facilité qu'elle nous fait passer des rires aux larmes et je dois bien avouer que ce tome sept est peut-être celui qui fait basculer toute l'histoire car si après l'avoir lu, vous n'êtes toujours pas convaincu, ce n'est pas vraiment la peine de continuer.
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