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Critique de bousann
[AVIS SUR TOUTE LA SERIE]
Au XVIe, dans le Saint-Empire romain germanique, la chasse aux sorcières est au goût du jour. Accusée de converser avec le diable, la mère d'Ella reçoit la peine capitale ; elle meurt brûlée sur le bûché. Désormais orpheline, elle est accueillie au Partage des eaux, le couvent des damnées, dirigé par dame Edelgard, à la tête de l'ordre du Claustrum, qui recueille les enfants de "sorcière". Dès lors, Ella se promet de venger sa mère, de tuer celle qui lui a enlevé la vie, Edelgard. Dans cette enceinte religieuse où les punitions sont sévères parfois même mortelles, elle découvre les sinistres machinations de la grande maîtresse.
Ella est un personnage d'une incroyable lucidité, d'un sens de l'observation, du détail et d'une remarquable ingéniosité. Elle dégage tant de force et est inspirante dans sa détermination. J'ai vraiment apprécié qu'elle ne soit pas toujours montrée sous cet angle mais que son caractère soit contrasté. En effet, on voit qu'elle aime ses compagnes et qu'elle est touchée par quelques évènements. Elle a une certaine douceur, une certaine sensibilité. J'aime beaucoup l'expression que l'artiste chargé de sculpter un visage à la « Vierge de fer» lui a associée "une justice aux mains souillées de sang mais dont l'âme est absolument pure".
Par ailleurs, j'ai appris l'existence de la "Vierge de fer", objet de torture ayant la forme d'un sarcophage de fer ou de bois dont l'intérieur est garni par endroit de longues pointes métalliques qui transpercent lentement la victime, située dans l'antre de celle-ci lorsque son couvercle se referme. Cependant, il semblerait qu'en réalité, elle n'ait jamais servi.
Par rapport à l'histoire en elle-même, l'intrigue est vraiment bien montée, les faits sont intéressants, la succession d'évènements et les informations du récit ont du sens et ne semblent pas sortir de nulle part. On sent une nette évolution des personnages du premier au dernier volet que ça soit dans leur façon de penser, leur caractère ou même physiquement. Et forcément on s'y attache ! Les dessins sont vraiment très beaux, je trouve la couverture du tome 6 magnifique ! Cette lecture a été une véritable aventure pleine de suspense, de rebondissements, d'excitation et d'impatience ; un pur délice ! J'ai beaucoup aimé ce voyage et ce côté horreur et sombre que nous a offert Minoru Takeyoshi et j'ai refermé le dernier volume avec cette tristesse de fin de série.
Au XVIe, dans le Saint-Empire romain germanique, la chasse aux sorcières est au goût du jour. Accusée de converser avec le diable, la mère d'Ella reçoit la peine capitale ; elle meurt brûlée sur le bûché. Désormais orpheline, elle est accueillie au Partage des eaux, le couvent des damnées, dirigé par dame Edelgard, à la tête de l'ordre du Claustrum, qui recueille les enfants de "sorcière". Dès lors, Ella se promet de venger sa mère, de tuer celle qui lui a enlevé la vie, Edelgard. Dans cette enceinte religieuse où les punitions sont sévères parfois même mortelles, elle découvre les sinistres machinations de la grande maîtresse.
Ella est un personnage d'une incroyable lucidité, d'un sens de l'observation, du détail et d'une remarquable ingéniosité. Elle dégage tant de force et est inspirante dans sa détermination. J'ai vraiment apprécié qu'elle ne soit pas toujours montrée sous cet angle mais que son caractère soit contrasté. En effet, on voit qu'elle aime ses compagnes et qu'elle est touchée par quelques évènements. Elle a une certaine douceur, une certaine sensibilité. J'aime beaucoup l'expression que l'artiste chargé de sculpter un visage à la « Vierge de fer» lui a associée "une justice aux mains souillées de sang mais dont l'âme est absolument pure".
Par ailleurs, j'ai appris l'existence de la "Vierge de fer", objet de torture ayant la forme d'un sarcophage de fer ou de bois dont l'intérieur est garni par endroit de longues pointes métalliques qui transpercent lentement la victime, située dans l'antre de celle-ci lorsque son couvercle se referme. Cependant, il semblerait qu'en réalité, elle n'ait jamais servi.
Par rapport à l'histoire en elle-même, l'intrigue est vraiment bien montée, les faits sont intéressants, la succession d'évènements et les informations du récit ont du sens et ne semblent pas sortir de nulle part. On sent une nette évolution des personnages du premier au dernier volet que ça soit dans leur façon de penser, leur caractère ou même physiquement. Et forcément on s'y attache ! Les dessins sont vraiment très beaux, je trouve la couverture du tome 6 magnifique ! Cette lecture a été une véritable aventure pleine de suspense, de rebondissements, d'excitation et d'impatience ; un pur délice ! J'ai beaucoup aimé ce voyage et ce côté horreur et sombre que nous a offert Minoru Takeyoshi et j'ai refermé le dernier volume avec cette tristesse de fin de série.
