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Critique de argali


Un peu déroutant par sa construction, ce roman nous fait suivre trois voies parallèles. Il y a tout d'abord le récit des troubles dont souffre un patient du docteur Liebermann. Ensuite, l'affaire des meurtres en série, commis sur de jeunes et misérables jeunes femmes. Puis la confession écrite du meurtrier dont les passages émaillent le récit à proprement parler. Il faut quelques chapitres pour s'habituer ensuite, on prend goût à ce thriller bien bâti, aux personnages attachants et à l'écriture rigoureuse. Vocabulaire choisi, détails historiques, géographiques, lyriques ou culinaires apportent à l'histoire un petit plus plaisant. On vit littéralement dans le Vienne du début du 20e siècle.
Le milieu de la mode est aussi concerné par ces affaires et on a droit à un cours d'histoire sur les chapeaux, les robes à corset, la Sécession et tout ce qui a fait la joie de nos grands-mères.
C'est dans ce Vienne de l'avant-guerre qu'opèrent l'inspecteur Reinhardt et son ami le psychiatre Liebermann. Ce duo collabore de manière très complémentaire rendant l'intrigue passionnante à suivre. Ou plutôt devrais-je dire les intrigues car subtilement d'autres affaires viennent se greffer à l'enquête criminelle de départ.
Je découvre cet auteur, psychologue spécialiste des troubles obsessionnels, et je suis sous le charme. Nul doute que je me procurerai les romans précédents mettant en scène Max Liebermann. J'ai en effet pris plaisir à lire ce thriller psychanalytique, mettant en scène un meurtrier sous l'emprise du complexe d'Oedipe
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