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Critique de JackieChong


« Légende héroïque d'Arslan par Yoshiki Tanaka. »
Le roman commence à l'an 320, la veille de la bataille contre la Lusitanie. le roi de Pars (vraiment l'empire de Perse), Andragoras III, connu pour être le puissant chef du royaume de Pars, perd la guerre, car le champ de bataille avait trop de brouillard et la plupart des combattants sont tombés dans une fosse profonde d'huile. Les soldats de la Lusitanie ont tiré des flèches enflammées dans cette fosse. Avec le roi capturé, il reste seulement sa femme et son enfant de 14 ans, nommé Arslan, qui prend le titre de prince héritier de Pars et commence sa quête de récupérer son royaume avec un des Marzban (généraux dans l'Empire Perse/Pars) de l'empire. Pour commencer, ils arrivent à Mont Bashur où l'ami de Daryun (Marzban), Narsus habite. Arslan lui propose de le nommer peintre de la cour il le rejoint dans la quête (car il est un ‘'artiste''). Au troisième chapitre, le narrateur montre l'extérieur de la ville fortifiée de Ecbatana où le Marzban, Shapur, demande au soldat stationné à Ecbatana de le tuer, car il préfère mourir aux mains de ses soldats qu'à celles des ennemis de la Lusitanie, mais les flèches ne vont pas assez loin. Un archer du nom de Gieve tire une flèche directement sur le front de Shapur, surprenant tous les soldats. À la fin de tome 1 de la légende héroïque d'Arslan, il est révélé que la Lusitanie a récemment recruté un nouveau général, Hilmes, le frère ‘'mort'' de Andragoras III. La religion de la Lusitanie est la foi de Yaldabaoth, un dieu qui traite tout croyants également, mais tous non-croyants seront tués, car ils sont ‘'les ennemies de dieu'' et c'est la raison que la Lusitanie a envahie Pars car leur livre sacré dit que la terre la plus belle et prospère de la Terre fait partie aux croyants de la foi de Yaldabaoth.
J'ai apprécié le style d'écriture de Dr Yoshiki Tanaka, car il emploie des mots non utilisés ou utilisés rarement aujourd'hui comme ‘'Marzban'' (généraux dans l'armée Perse) ou ‘'Farsang'' (distance parcourue par un homme en une heure). Son style serait une mixte du ‘'rythme rapide'', ‘'registre enrichi'' et du style imagé. Dans la deuxième tome du roman, Arslan et son groupe continuent vers la forteresse de Peshawar où Daryun dit : ‘'Peshawar est située environ 15 farsangs de la forteresse de Kashan''. Quelle bonne représentation du thème de ‘'guerre'' et de culture perse! À part de ça, les derniers tomes (14-15-16) n'ont pas été bien reçus par le public, pourquoi? Tanaka, son style est le réalisme, comme dans les derniers tomes, le royaume de Pars tombe avec le roi Arslan mort (avec aucun héritier car il a toujours 14 ans à sa mort). Il y a aussi des instants où ce réalisme est montré comme la mort de Narsus et sa femme Alfreed d'une maladie dans leur trentaine. Même avec la mort inattendue d'Arslan, la série est une lecture indispensable pour les fans de culture perse.
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