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Critique de lunch


Chronique sur les 3 tomes.


Cette lueur qui pénètre dans le salon de coiffure... le soleil envahi la pièce et dégage cette impression chaleureuse. le ton est donné d'emblée sur cet album qui reste pour moi la grande oeuvre de Jirô Taniguchi.
Pourtant, en m'y replongeant, j'ai trouvé le dessin de ces premières planches un peu grossier, comme si on avait zoomé dessus. Un rendu un peu pixelisé qui ne correspond pas du tout à mes souvenirs. La nostalgie de cette lecture n'avait gravé en moi que des images pleines de douceurs... fort heureusement, il ne s'agit là que des premières cases et le trait que l'on connaît, fin et minutieux de l'auteur, reprend rapidement sa place.

Le récit est loin d'être haletant, mais il nous accroche et nous colle à la peau. Une histoire de famille, personnelle. Pourtant, nous ne sommes pas vraiment dans la situation telle qu'elle est contée : cet homme, Yoichi, qui apprend le décès de son père et qui va assister à la veillée funèbre. Près de quinze ans qu'il a coupé les ponts avec sa ville natale, qu'il n'a plus revu son paternel, arguant une surcharge de travail, des obligations professionnelles... fuyant son passé.
Nous ne sommes pas dans cette situation mais pourtant, nous nous reconnaissons forcément quelque part dans ce récit intimiste et poignant. J'avais déjà lu le journal de mon père, plusieurs fois... Pourtant, j'ai pleuré.


Contrairement à Quartier lointain (travail postérieur, publié en 1998 au Japon et en 2002 en France) qui reprend un peu le même sujet, celui d'un fils qui revisite son passé familial, le journal de mon père (paru en 1995 au Japon, 1999 pour la présente version) suscite bien plus d'émotion.
L'approche fantastique de Quartier lointain nous distanciait un peu du récit intimiste du Journal de mon père. Pas de fiction ici, pas de voyage dans le temps. Nous sommes confrontés aux sentiments bruts, nous prenons les baffes de plein fouet, nous encaissons les remarques comme si elles nous étaient adressées personnellement.


La chronique à lire en intégralité sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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