Qui n'a jamais rêvé de remonter le temps, de faire un bond de quelques années ou même plusieurs décennies afin d'empêcher un drame familial et ainsi modifier le cours de son existence et celles de ses proches ?
C'est l'expérience que va faire Hiroshi
NAKAHARA, un cadre Tokyoïte approchant la cinquantaine.
De retour d'un voyage d'affaires, Il va prendre, de manière tout à fait involontaire, un train l'emmenant dans sa ville natale. Après l'étonnement de son étourderie, il décide d'y faire un tour.
Là, il va s'y évanouir et se réveiller dans la peau de l'adolescent de 14 ans qu'il fut jadis pour revivre les derniers mois qui ont précédé la tragédie survenue dans sa famille. Mais peut-être arrivera-t-il à empêcher cet évènement…
«
Quartier lointain » est un sublime roman-manga (ou romanga ^^), d'ailleurs la maison d'édition Casterman a bien écrit en 4ème de couverture : « le roman s'écrit aussi en bande dessinée ».
Trois mots-clefs peuvent définir cette oeuvre : nostalgie, poésie et bienveillance.
Je ne suis pas un grand lecteur de B-D ou de manga mais un grand admirateur du travail de
Jirô TANIGUCHI (1947-2017). Je l'ai découvert en commençant par la saga « le Sommet des dieux », qui est une oeuvre consacrée à l'alpinisme et à la relation que les hommes ont avec la montagne.
C'était déjà magnifique aussi bien au niveau du dessin que du scénario.
«
Quartier lointain », qui est du même niveau, confirme mon envie de découvrir toute l'oeuvre de ce grand Monsieur qu'était
Jirô TANIGUCHI.