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Critique de Jasmes


Les romans graphiques de Taniguchi appartiennent à cette catégorie de livres que l'on achète les yeux fermés. Aucun ouvrage médiocre dans sa production : L'homme qui marche, le journal de mon père, Quartier lointain, le sauveteur et bien d'autres sont autant de chefs-d'oeuvre qui témoignent du profond humanisme de leur auteur, toujours à l'affût de nouveaux questionnements quant aux rapports de l'homme à ses semblables, sur la nature des sentiments qui l'animent lorsqu'il se met en quête de lui-même, sur ses prouesses et ses renoncements face aux épreuves de la vie. Fidèle à lui-même, Taniguchi nous offre une nouvelle oeuvre intimiste, empreinte de cette émotion vraie qui lui est coutumière et qu'il traduit par un graphisme pudique d'une extrême finesse. Cet observateur subtil et méticuleux de l'âme humaine nous dévoile ici sa propre individualité, celle du jeune homme qu'il était à l'époque où il réalisait ses tout premiers mangas, sous l'oeil attentif de la fille qui l'aimait. Un témoignage attachant, tout en nuances et bien plus authentique que la littérature « à sensations » que l'on consacre habituellement à la mentalité japonaise.
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