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Critique de LVI
Une termitière en transe dans la cervelle !
Jacques Tardi (né en 1946), l'un des éminences de la BD française, débuta dans les années 70 avec quelques récits sans queue, ni tête, qui lui permirent surtout de régler son compte à la BD d'antan (‘Tintin', ‘Astérix' and Cie) en signant des planches en noir et blanc très travaillées sur le plan strictement pictural (tout le Tardi des années et des BD qui suivirent y est déjà totalement présent), à l'image des deux ‘récits' qui composent cet album, une superbe réédition imprimée sur un papier très épais (c'est presque du carton) -couverture inclue- qui ne pourra que ravir les amateurs.
‘La véritable histoire du soldat inconnu' est en 34 pages (avec de superbes vignettes de tous les formats illustrant de magnifiques décors rococo) une divagation érotico-fellinienne sur qui fut ‘vraiment' le dit soldat inconnu…
‘La bascule à Charlot' qui lui fait suite (les deux récits datent de 1974) raconte en 24 pages, très brièvement donc l'histoire d'un assassin malgré lui jusqu'à sa mise à mort par guillotine interposée…
Des femmes nues aux seins lourds, aux fesses épanouies et aux mottes ardentes croisent des savants fous aux têtes squelettiques et des dinosaures affamés dans une ambiance digne du roman-feuilleton d'antan : délirante, « sensuelle et sans suite », qui satisfera tous ceux qui prennent leur pied avec les ‘Adèle Blanc-Sec' dont ces ‘nouvelles' dessinées furent en quelque sorte les préquelles.
Ceux qui préfèrent les récits plus structurés se rabattront plutôt sur les adaptations de romans du même auteur !
Jacques Tardi (né en 1946), l'un des éminences de la BD française, débuta dans les années 70 avec quelques récits sans queue, ni tête, qui lui permirent surtout de régler son compte à la BD d'antan (‘Tintin', ‘Astérix' and Cie) en signant des planches en noir et blanc très travaillées sur le plan strictement pictural (tout le Tardi des années et des BD qui suivirent y est déjà totalement présent), à l'image des deux ‘récits' qui composent cet album, une superbe réédition imprimée sur un papier très épais (c'est presque du carton) -couverture inclue- qui ne pourra que ravir les amateurs.
‘La véritable histoire du soldat inconnu' est en 34 pages (avec de superbes vignettes de tous les formats illustrant de magnifiques décors rococo) une divagation érotico-fellinienne sur qui fut ‘vraiment' le dit soldat inconnu…
‘La bascule à Charlot' qui lui fait suite (les deux récits datent de 1974) raconte en 24 pages, très brièvement donc l'histoire d'un assassin malgré lui jusqu'à sa mise à mort par guillotine interposée…
Des femmes nues aux seins lourds, aux fesses épanouies et aux mottes ardentes croisent des savants fous aux têtes squelettiques et des dinosaures affamés dans une ambiance digne du roman-feuilleton d'antan : délirante, « sensuelle et sans suite », qui satisfera tous ceux qui prennent leur pied avec les ‘Adèle Blanc-Sec' dont ces ‘nouvelles' dessinées furent en quelque sorte les préquelles.
Ceux qui préfèrent les récits plus structurés se rabattront plutôt sur les adaptations de romans du même auteur !
