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Critique de Yumemiya


Tout d'abord merci à Babelio de m'avoir offert ce livre !
Il s'agit d'un recueil de 4 nouvelles courtes d'un auteur français, Brice Tarvel, que je ne connaissais pas jusque là.
Pour donner le ton à cette critique, je le dis tout de suite : je n'ai pas aimé. Tout d'abord, je déteste ce genre d'écriture qui fait langage des rues. Une voiture ne s'appellera jamais autrement qu'une "bagnole" et des chaussures des "godasses". Malgré ce cruel manque d'élégance qui veut donner le style, l'écriture reste fluide. Mais ces 4 nouvelles sont teintées d'une ambiance dégoutante, avec des personnages atrocement stupides et mauvais, tellement arriérés que ça n'en devient pas crédible.
La première nouvelle, "La maison à claire-voie" est la plus longue avec une centaine de pages. Elle parle d'une étudiante en médecine qui s'enfuit pour échapper à son copain violent. Suite à une panne de voiture, elle se retrouve au milieu de nul part et est "recueillie" par un groupe de dégénérés qui vivent dans une cabane, sous la responsabilité d'une certaine Mom. J'ai déjà parlé de cette ambiance à laquelle je n'ai pas du tout accroché. Honnêtement, je n'ai pas trouvé ça crédible : d'abord, comment une fille qui a fait médecine se retrouve coincée pendant 3 ans avec un mec qui la violente et qu'elle n'aime même pas ? Son niveau intellectuel, même si elle est seule et sans famille, aurait pu lui faire envisager d'autres alternatives. Ensuite, les hommes de la cabane sont tellement primaires que j'ai l'impression qu'on s'est trompé d'époque en écrivant ce livre. Et enfin, la fin ne sert à rien... Tout l'intérêt d'une nouvelle est dans la chute, et là, honnêtement, je ne l'ai pas trouvé. La seule chose à sauver serait cette prétendue Mom et son aura glaçante qui apportaient un vrai plus à la nouvelle.
Concernant la deuxième nouvelle "L'assassin viendra ce soir", je n'en dirai pas mieux. L'ambiance est tout aussi dégueulasse (désolée pour le terme, mais il illustre parfaitement le genre). Je ne prendrai pas le temps de la résumer car ce serait impossible de le faire sans spoiler (elle fait 40 pages). Je dirai juste que la chute (parce que celle-ci en a une, au moins) est absolument ridicule et n'a pas de sens. J'y aurais plutôt vu une espèce de cauchemars, mais ce n'est pas ce qu'a choisi l'auteur ().
La troisième nouvelle, "Le persan bleu", est celle qui sauve le lot. C'est aussi celle qui a reçu un prix. Pour la même raison que précédemment, je ne ferai pas de résumé car elle ne fait que 10 pages. Mais la chute était plutôt satisfaisante.
Enfin, la dernière nouvelle "Les chiens noirs" a encore moins de sens que la deuxième. Elle fait 50 pages et a réussi à un moment à me mettre un peu mal à l'aise. Mais la fin me plonge dans la perplexité, surtout la dernière phrase qui sort de nul part ().
Enfin, pour parler de la forme du livre : la couverture est plutôt sympa. Mais honnêtement, 17,90€ pour ce recueil de 4 mini-nouvelles, c'est exagéré. Et pour donner un peu plus de volume, le texte est imprimé en très gros caractères avec une énorme marge de 3 cm de chaque côté.
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