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Critique de Gernidin


Depuis une dizaine d'années, déjà, Brice Tarvel a repris, chez Malpertuis, le flambeau de la narration des aventures de Harry Dickson et de son élève, Tom Wills. Il y apporte une verve, une richesse de vocabulaire et une aisance qui enrichissent et habillent le récit avec de belles couleurs. Lire ce genre d'ouvrage donne furieusement envie de se caler au coin du feu dans un bon fauteuil et de lire en sirotant, un bon whisky ou bien un thé Earl Grey bien fumant.

La première aventure démarre dans le fin fond de l'Angleterre dans une ambiance qui fait penser à un roman d' Agatha Christie. Cependant, assez vite, l'auteur transporte Harry Dickson dans un lieu exotique à la Indiana Jones avec moult péripéties entrecoupées de dialogues savoureux. Bien sûr on fait semblant de trembler tant Dickson est sûr de lui et jamais vraiment pris au dépourvu mais c'est la règle du jeu dans le genre pulp.

La seconde histoire est purement londonienne et le fantastique s'y mêle à l'absurde avec ces ombres qui disparaissent et qui servent ensuite de matière première pour la confection de costumes et autres vêtements.Le tempo s'accélère au fur et à mesure du récit pour se terminer en feu d'artifice. Les deux héros affrontent cette fois des malfrats coriaces, impitoyables et ils n'ont pas la tache facile. Ça fait du bien de les voir en baver un peu. Brice Tarvel peint un décor londonien des années vingt très réaliste et fait évoluer des personnages hauts en couleurs.

Les 140 pages de cinquième volume passent à toute allure et c'est à regret que l'on doit se lever pour remettre une bûche dans le feu.
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