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Critique de colimasson


Tauler, c'est un peu comme Eckhart en moins endiablé. Il n'a jamais rien écrit de lui-même. Ce qu'on peut lire, ce sont des collationes, des notes prises par ses auditeurs. On parle alors de Pseudo Tauleriana, mais faut imaginer que l'idée de base lui appartient même si elle n'a pas été transcrite dans les termes exacts.


Tauler relève de la théologie apophatique. Ça commence à devenir le coup classique : on ne peut connaître la divinité que par l'envers, un peu comme on peut se faire une idée du Soleil, pourtant impossible à observer directement, par l'effet d'éblouissement et de chaleur qu'il propage. « La divinité est obscure et ténébreuse à cause même de son éminente clarté qu'aucune intelligence ni humaine, ni angélique ne peut saisir. Tel l'éclat resplendissant du soleil qui aveugle, sous le feu de ses rayons, une faible vue. »


Il parle de l'abandon et du délaissement de l'ego pour rejoindre la divinité afin que, perdant tout ce qui est moi, Dieu (le Soi) puisse prendre place et infuser en nous un peu d'absolu.
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