J'ai lu «
La steppe » de
Tchekhov parce que j'aime beaucoup les auteurs russes du 19ème siècle (j'ai déjà eu l'occasion de l'écrire), les voyages et les autobiographies. J'avais donc ici de quoi faire une belle lecture.
Effectivement elle a été agréable mais peut-être pas à la hauteur de mes attentes.
Tchekhov reprend ses souvenirs d'enfance et comme on dit « les voyages forment la jeunesse ». Il nous en donne la preuve.
C'est l'histoire de Iégourotchka, un garçon de dix ans, qui doit quitter sa mère pour entrer au lycée dans une grande ville. A bord d'une brika, la calèche russe, il entreprend un grand voyage avec le père Khristofor et sous la responsabilité de son oncle Kouzmichov, négociant en laine. Ils vont devoir affronter le soleil brûlant et les orages violents mais c'est surtout l'occasion, pour l'enfant, de découvrir la beauté et l'immensité de
la steppe russe ainsi que les gens qui y vivent.
C'est donc un voyage initiatique de plusieurs jours. Iégourotchka va tout observer : le travail des moujiks dans les champs, les bergers et leurs troupeaux, les oiseaux, les convois de marchands…
Il faut dire que
Tchekhov est un très bon observateur et que son écriture éveille le lecteur. Mais j'avoue que je me suis un peu égarée avec tous ces noms russes et que je préfère quand même ses pièces de
théâtre.
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