"Mes dessins inspirent et ne définissent pas. Ils ne déterminent rien. Ils nous placent, ainsi que la musique, dans le monde ambigu de l'indéterminé". (Odilon Redon)
Précurseur mais inclassable, Redon occupe une place à part dans le courant pictural qui s'épanouit au crépuscule du XIXe siècle. Où l'onirisme fait bon ménage avec l'extraordinaire.
Jusque dans ses natures mortes, Redon continue de tenir le naturalisme à distance. Les éléments de faune ou de flore sont indéterminés, voire fictifs.
"Tout mon art est limité aux seules ressources du clair-obscur...."
L'oeuvre de Redon est assez chaste, et le nu en est absent à quelques exceptions près.
Oeuvre la plus connue de Dürer au XIXe siècle, "La Mélancolie" fut une image de référence pour la génération symboliste.
Redon à ses débuts, travailla à Fontainebleau et fréquenta Corot, dont il n'oublia jamais le conseil : "A côté d'une incertitude, mettez une certitude".