Corolles refondent
l'innocence.
Dans la bouche j'irai puiser
la trahison et le
témoin.
Chacun de nous sera
épelé
chaque rayure sera
requise
ô
soudain
par toi j'ai roulé sous la marche
du monde
dans les villes jaunes
j'ai tendu
mes moignons.
Il m'a parlé
mots glissaient sur ma nuque
me mirent parmi les hommes
hors des chambres secrètes
au plus près des étreintes
et je n'appartenais pas tout à fait.
Voix sur
le bruit des rails
fige les précipices
contre les bouleaux
les îles dans la pierre
la plus blanche des sources
tu la continues
par la main.
Coude étrécis
et
chambres closes
terres jetées sur
ceux qui ont
su
pelletées de
trahison ensablent
l'os
mettez un saule sur
ma peur
mettez
vos cailloux.
Qui n'a cherché
l'air
d'entre les doigts
la teinture
des liquide
Isolde
une place d'hiver
s'est soudée à ta nuit
et givre
à la glycine.
Il y eut des forêts
chairs devenues
chairs
monceaux d'haleines
qui de toi ou de moi
au bord de l'héliotrope ?
Sous les graviers ils t'ont
jeté
ont épandu la braise
sur
l'ombre de tes cils
puis
t'ont frappé.
A tes lèvres j'ai recueilli
l'écume
vinrent le chiffre
et les surfaces
levées des pôles
et des syllabes.
Qu'importe je l'ai
lu
n'était-il
le texte gravé
dans les paumes
bordures de velours
autour des cicatrices ?
Je m'abreuve
à son
refus
un soc plus profond
entaille nos enfances.
J'ai découvert
les givres il
pleuvait
des cailloux.
Un fil
je compose sur ton
absence
les plans colorés
d'une ville
un brouillard
de néons.
Je n'entendais plus
le roulis de vous à moi
vous m'aviez dérobé
un bord
plusieurs grèves.
Une glissade
m'impose le rythme
de l'ombre.
Quand s’éclairait
l’ambre
plus réels sont
les cols franchis
les menaces
des plaques
d’éternité
beauté trop haute
5 cordes
vibrant
d’une lueur à l’autre
et peurs
comme paquets de lapis.
S’enfonce la seconde
dans un temps non compté
navigue navigue
la sagesse.
Je vous ai
conduit
jusques aux bords
de la faille.
Depuis vous je
cherche
une première peau.