"Venu de nulle part, c'est Cobra
Plus vif que le serpent, c'est Cobra"
Il me suffit de regarder la couverture pour entendre cette petite chanson. Car Cobra, c'est avant tout un souvenir de jeunesse. Gamine, j'adorais la version animée. Peut-être est-ce même un des éléments qui m'ont donné le goût de la science-fiction.
Entamer la lecture de cette intégrale ravive inévitablement des souvenirs d'enfance et titille la fibre nostalgique. Mais le plaisir n'est pas uniquement dû à ce petit goût de madeleine de
Proust.
Cobra est un récit de science-fiction dopé à l'adrénaline et parsemé d'une bonne dose d'humour. Ça commence comme Total Recall avant d'enquiller des scènes de bastons et de fusillades réjouissantes. C'est un vrai plaisir des années après de retrouver le personnage de Cobra qui a conservé toute sa fraîcheur. A la fois badass et sympathique, le cigare toujours vissé au bec (même sous l'eau !), Cobra c'est l'incarnation d'une certaine idée du cool.
Bien sûr, tout ça n'est pas d'une grande finesse. L'humour est souvent bas du front. Il y a parfois quelques incohérences, quelques deus ex machina. Tous les personnages féminins sont des bombasses à moitié nues, qui m'ont beaucoup fait penser à la sublime Caroline
Munro dans le nanar rigolo "Starcrash" (en tout cas, le costumier est le même).
Tout ça est d'une efficacité redoutable, tous les ingrédients sont là pour passer un très bon moment avec ce divertissement qui va à cent à l'heure.
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