Mélodie amère

Bonjour ,
Voici « Mélodie amère » de Marc Terrisse. Ce roman noir poignant nous plonge dans la misère des favelas au Brésil. Nous suivons le parcours d'une famille pauvre dont le fils albinos est un musicien doué et qui tombe sous le joug d'un cartel. La psychologie des personnages est profondément étudiée, ils sont touchants et courageux pour certains, monstrueux et manipulateurs pour d'autres. L'intrigue dramatique est bien maîtrisée, rythmée, et le son de la musique omniprésent. J'ai beaucoup apprécié la plume précise, percutante et incisive de l'auteur. Vous ressentirez les émotions des personnages en proie à la pauvreté, la violence, la corruption, les menaces, le harcèlement… Vous passerez un très bon moment de lecture avec ce roman à découvrir au plus vite !

Marc Terrisse nous dépeint une terrible réalité bien loin des plages paradisiaques 🏖️ de Rio. Des favelas au carnaval 🎊, on suit l'histoire d'une famille liée à la musique 🎶 de père en fils.

Une lecture agréable où l'on se laisse porter par les mots, bercer par une plume ✒️ mélodieuse et entraînante.

L'intrigue nous tient jusqu'à la toute fin, le tout dernier paragraphe, la toute dernière phrase !

Un livre 📙 original en partie grâce à ses personnages tous plus singuliers les uns que les autres. Les descriptions sont quant à elles si bien réalisées qu'on a l'impression d'avoir été téléscopé en plein bidonvilles !

Vous l'aurez compris, un roman noir haletant à souhait que vous ne lâcherez pas avant d'avoir tourné la dernière page 📄

5⭐ pour cette histoire grandiose, singulière et qui plus est, page-turner en puissance qui vaut carrément le détour !!

Ce roman noir nous conduit dans une intrigue digne d'un long-métrage à connotation sociale. Haletant du début à la fin, le livre présente plusieurs facettes.

La différence, le héros du roman est un adolescent albinos, est omniprésente.

La musique sert de toile de fond puisque le personnage principal se mue en virtuose du saxophone. Jazz, musique brésilienne et musique classique sont revisités.

Il y a également le Brésil, pays continent pétri de contrastes dans lequel se déroule cette aventure pleine de rebondissements et de flashbacks. Daniel grandit dans une favela de Fortaleza, quartier où joie, violence et misère se conjuguent. J'ai beaucoup apprécié la façon dont l'auteur a dépeint le quotidien dans cet environnement.

Enfin, ce livre peut apparaître comme un roman d'apprentissage puisque Daniel se forme et se révèle au monde grâce à deux mentors. L'un issu de la bourgeoisie carioca, antithèse du jeune albinos, et l'autre présentant un parcours assez similaire.

Comme le montre la couverture, l'histoire prend racine à Rio, pendant les festivités du carnaval décrites avec talent.

L'auteur a su par ailleurs camper des personnages truculents, grinçants. Sa capacité à planter des décors, on voyage à travers une bonne partie du Brésil à moment donné, les descriptions qu'il exécute tel un peintre, m'ont beaucoup impressionné.

J'avais lu, dans un autre registre, Lisbonne dans la ville musulmane. Ce premier roman est une réussite.

Le roman débute par la fin, on sait tout de suite ce qui arrive à Daniel et au fil des pages l'auteur retourne dans le passé, plus ou moins proche pour nous faire découvrir l'histoire de cet enfant de 12 ans.
Enfant qui aura une vie bien compliquée dans cette Favela au Brésil
notamment parce que sa famille se laisse embobiner par un chef de cartel.

La musique sera son seul échappatoire.
Il va rencontrer plusieurs personnes qui tantôt voudront l'aider tantôt voudront l'éliminer car c'est la loi du plus fort dans ces favelas.

Pourquoi en veut-on à cet enfant ? C'est ce qu'on découvre petit à petit.

J'ai parfois eu du mal à m'y retrouver dans les sauts dans le passé à travers le regard de différentes personnes, je ne faisais pas le lien entre tous mais finalement tout fini par s'imbriquer, il faut juste se laisser porter par le roman.

J'ai adoré ce double tempo, à la fois cette montée dans le sanglant, l'étau qui se ressert sur Daniel et à la fois cette montée en puissance de la musique pour arriver à un final auquel je ne m'attendais pas. Pourtant, le roman commence par la fin mais l'auteur a su amener des surprises et me surprendre.

J'ai ressenti très rapidement la noirceur de ce Brésil, de ces conflits pour survivre. Tous est permis, complots, mensonges, chantage, meurtres....

Nous avons une jolie palette de personnages entre la famille de Daniel qui m'a touchée, les corrompus qui font froid dans le dos et ceux qui se retrouvent au milieu, voulant bien faire mais étant obligés à quelques sacrifices pour survivre ou faire vivre les leurs.

La plume de l'auteur est fluide et en même temps, un bon nombre de mots m'étaient inconnus. Cela ne m'a pas du tout dérangé dans ma lecture et cela m'a permis d'en apprendre.

Un très bon roman noir que je recommande.

Je viens de terminer la lecture du roman Mélodie amère.
C'est un roman poignant, magnifiquement écrit et dont le déroulement ne manque pas de faire penser à un film. On connaît la fin dès le début mais cela ne gâche en rien le reste tant on a envie de découvrir les circonstances du drame énoncé en préambule. Et que dire de la musique, magnifiquement mise en lumière, notamment la musique brésilienne.
J'ai lu avec ferveur et suspens jusqu'au dernier mot cet ouvrage qui mérite d'être connu.

Un livre au caractère littéraire marqué grâce à ses descriptions, la façon dont la psychologie des personnages est travaillée. Une tension permanente avec une intrigue fort bien menée qui n'a rien à envier aux meilleurs films du genre. On rit, on pleure et on dévore les pages en un rien de temps.

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Collection Black, dont j'ai apprécié la petite carte manuscrite jointe au livre envoyé.
Que dire de ce roman que je n'ai pas dévoré, peut s'en faut!
Marc Terrisse raconte l'histoire de Daniel, jeune garçon né albinos dans une famille modeste. Son papa, Renato, était danseur . Il a une petite soeur, Marina, qu'il aime tendrement.
Très doué pour la musique, Daniel , encouragé par Jorge, intègre la "casa branca" institution accueillant des enfants de familles défavorisées dans le but de former leur talent musical. L'homme qui gère cette "école" semble généreux, mais ses activités sont mystérieuses.
Suite à un drame qui sépare tragiquement Daniel de sa famille, celui-ci se rend à Rio, où se prépare l'immense carnaval.
On aborde dans ce livre les dessous violents et interdits d'un Brésil en fusion. Les personnages sont ambivalents. Seul Daniel reste intègre.
Il m'est difficile de donner plus de deux étoiles à ce livre dont je n'ai pas aimé l'écriture, trop compliquée, parfois incompréhensible. L'histoire cependant est intéressante et les clins d'oeil à la musique m'ont bien plu.
J'aurais aimé que ce soit écrit de façon plus abordable.

MELODIE AMERE DE MARC TERRISSE : Je viens de terminer ce roman. J'ai l'ai dévoré. J'ai assez vite été pris par le suspens au point de survoler les dernières lignes pour être certain de la fin. Fin qui est assez belle et poignante.
Nous sommes transportés au milieu du carnaval de Rio et plus largement dans les Favelas du Brésil aux rythmes de la Samba et autres danses "diaboliques". Un jeune garçon doué pour la musique, voire génial aux dires de ses professeurs, est pris dans la tourmente d'une vendetta de trafiquant de drogue.
Les personnages sont croqués aves justesse et humour. La plupart sont en marge ou discriminés. Ceux qui ne le sont pas, qui sont conventionnels ou qui sont les caciques de la bonne société, sont détestables et racistes. Les policiers sont ripoux, les gangster seuls sont vraiment à l'image de leur réputation sanguinaire.
Les dialogues sont dignes d'un polar. Et pourtant ce livre à la toile de fond dramatique est traité de manière légére, comme une feuille d'automne qui virevolte au dessus de la procession d'un enterrement. Mais je n'en dis pas plus. Comme dise les bandeaux sur les livres : A lire absolument.

Bienvenue, lecteur, à Fortaleza.
Ce roman immersif te plonge au coeur du Brésil et de sa vie foisonnante. le Brésil : son rythme entraînant, ses favelas, ses cartels et sa diversité à nulle autre pareille.
L'incipit, intrigant, vibrant et terriblement mystérieux, te plonge au beau milieu des problématiques de ce pays pas comme les autres. le rythme de la musique t'enveloppe à chaque page, la misère fait fi des conventions et cherche à échapper à son sort par les moyens détournés que le destin place sur sa route.
Oui mais voilà, la plume atypique de l'auteur, le récit, plutôt manichéen, et cette misère étalée en pâture et qui s'agglutine sur des personnages un peu trop lisses à mon goût ont eu raison de moi.
Je remercie infiniment Babélio et les éditions Blacklephant pour cette opération masse critique : bien que ce roman ne m'ait pas séduite, le thème, peu traité en littérature, mérite toutefois qu'on se penche dessus.

e carnaval de Rio, la samba, les plages paradisiaques… ça fait rêver ! Oui mais le Brésil, c'est aussi la misère, les favelas, le trafic de drogues, les gangs… Et c'est dans ce contexte déjà pas très rose que Daniel né… albinos.
« les bonnes fées ne s'étaient pas penchées sur le berceau de Daniel. »
Un gamin différent, qui grandit auprès d'une famille brisée et très pauvre.
La musique pour seul refuge et il a un talent indéniable.
Malheureusement, les mauvais choix de ses parents pour fuir la misère vont mettre à mal son avenir…

Dès le début tu connais la fin, et dès le début, tu es embarqué. L'auteur a justement dosé la tension : Une mélodie entrainante, et sans fausse note !

Manipulation, chantage, mensonges, corruption, sacrifices, violence… sur un fond musical omniprésent. C'est original !
Un ptit conseil cependant, reste concentré pendant ta lecture, plusieurs flash black agrémentent le fil de l'histoire.

Je pense que Marc Terrisse tient là un bon scénario digne des productions hollywoodiennes.
Le personnage de Daniel est touchant. Son histoire personnelle, sa fragilité, ses imperfections, son courage, le rendent très réel.

Pour un 1er roman, je le trouve vraiment réussi.
Le dépaysement est total et je pense que derrière ce récit, l'auteur qui est aussi muséologue et historien, a voulu pointer du doigt le système économique brésilien…

Merci Marc pour l'envoi de votre roman. Vous m'avez embarqué dans les recoins les plus sombres du Brésil et j'ai aimé ça !