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Citations sur Karoo (268)

Béni soit tout ce qui vit . Père, mère , frères , sœurs , enfants da la terre , béni soient vos vie , car elle sont la joie du monde ;
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J’étais un électron libre, dont la force, la charge et la direction pouvaient être inversées à tout moment par des forces aléatoires extérieures à moi. J’étais l’une des balles perdues de notre époque.
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Durant toutes ces années d’absence, il avait pensé à eux, il avait rêvé et imaginé des scènes dans lesquelles ils se trouvaient réunis. Le niveau d’intimité qu’il atteignait en imagination avec sa femme et son fils était étonnant pour quelqu’un qui était retenu loin de chez lui depuis tant de temps. Mais comme cela arrive souvent avec les chefs de famille, Ulysse avait l’impression que plus longtemps il restait éloigné de chez lui, plus il se sentait proche de sa famille bien-aimée.
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Au début, les histoires des individus sont presque toujours de nature épique, le tout commençant avec l’épisode théâtral de la naissance. Quoi de plus épique ?
L’épopée du début de la vie part de là. Le sentiment de progrès et de défis victorieux est le pain quotidien du héros quand il est un tout jeune enfant. Le héros marche. Le héros parle. Les applaudissements et les encouragements dont l’inondent ses parents sont suffisants pour que même le plus modeste des jeunes enfants se croie promis à une glorieuse destinée. […]
Quelque part en route, il met en place son propre narrateur, le « Je » du héros, le narrateur qui parle en son nom. La narration de cette histoire choisit presque toujours le genre épique, le seul à même de convenir.
Le « Je » du héros proclame alors : « Je suis » ; « J’aime » ; « Je n’aime pas ».
Certaines expressions épiques sont utilisées pour relier des épisodes disparates et créer une intrigue cohérente. Des expressions comme « Et alors, je… » ou « Et après cela, je… »
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L’amnésie était l’un des vrais plaisirs de l’ivresse. Lorsque j’étais encore moi-même, en bonne santé et soul chaque soir, quand je m’éveillais le lendemain matin, je me sentais frais comme un gardon, ayant complètement oublié la soirée de la veille. Chaque journée était un nouveau commencement. J’étais synchrone avec la nature. La mort le soir, la renaissance et le renouveau au matin.
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Ce qui me surprenait chez ces femmes n'était pas tant que ce que je leur évoquais était désagréable, hostile, voire insupportable, je pouvais le comprendre. Leur attitude était, pratiquement dans chaque cas, parfaitement justifiée. Ce qui me surprenait, c'était l'intensité de ces souvenirs, en comparaison de ceux, très vagues, que j'avais d'elles et de ceux, encore plus vagues, de moi-même.
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Je méprise et j'ai toujours méprisé l'expression "petit chef d'oeuvre". C'est ainsi que les critiques de cinéma aiment à qualifier certans films étrangers. L'expression "petit chef d'oeuvre" semble suggérer l'existence de toute une gamme de chefs d'oeuvre classés par tailles, comme les produits des supermarchés, de petits à moyens puis à grands, pour aller jusqu'au x chefs d'oeuvre magnum [...].
Le film était un chef d'oeuvre parce qu'il était parfait. Il était "petit", parce que son sujet était l'amour.
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Je ne mens pas parce que j'ai peur de la vérité mais, plutôt, en une tentative désespérée de préserver ma foi en son existence. Quand je mens, j'ai l'impression de vraiment me cacher de la vérité. Ma terreur, c'est que si jamais je cessais de me cacher de la vérité, je pourrais découvrir qu'elle n'existe même pas.
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Il soupira. Soupirer librement lui faisait mal au dos.
Il poussa donc un petit soupir retenu.
Penser à Elke lui rappela qu'il n'avait toujours pas d'assurance médicale.
Aucune assurance d'aucune sorte.
Il lui semblait, cela dit, que le nombre des maux de la vie contre lesquels il n'y avait aucune assurance ne cessait de grandir.
Il y avait, songeait-il, des désastres qu'aucune Lloyd's de Londres, aucune Lloyd's du monde, aucune Lloyd's de l'univers ne pourrait couvrir.
Aucune assurance contre la folie et la tragédie, contre les destinations jamais atteintes et les désirs jamais assouvis.
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C'est une nouvelle maladie que j'ai attrapée. Je ne saurais comment l'appeler. on pourrait l'appeler soit la maladie de l'objectivité, soit la maladie de la subjectivité, ça dépend de votre point de vie. Mais les symptômes restent les mêmes.
Malgré mon égocentrisme écœurant, mon ego semble d'échapper assez facilement. J'ai beau faire je suis incapable de demeurer subjectif sur quoi que ce soit pendant très longtemps. une heure, ou un jour, deux jours et mieux, et ma subjectivité me quitte, et je commence à observer l'évènement depuis un point de vue tout à fait différent. Je ne le fais pas exprès. mon esprit change de point de vue et se met en orbite autour de l'évènement.
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