Ennuie, déception. J'ai lu ce livre suite aux critiques et recommandations mais je n'ai jamais pu accrocher. Les états d’âme de ce new-yorkais n'ont aucun intérêt
Son besoin d'être pardonné était si fort qu'il ne lui était jamais venu à l'idée qu'il pouvait exister des transgressions impardonnables. (Page 544)
La vie, semble-t-il, n'est pas dépourvue de sens, elle est au contraire tellement pleine de sens que ce sens doit constamment être annihilé au nom de la cohésion et de la compréhension. (Page 533)
Le premier vrai moment entre son fils et elle lui arrive droit dessus.
Il lève les yeux vers elle. Son enfant. Son fils. Ce vieil homme, qui la supplie.
Et elle le supplie en retour, comme une vieille femme impuissante face à un agresseur. Elle le prie d'abandonner son assaut. Il ne faut pas que l'on vive quelque chose de sincère maintenant, le supplie-t-elle du regard. (Page 531)
Guido n'était pas seulement un alcoolique actif , il était , à sa façon , un alcoolique flamboyant .
Plus elle s'enivrait, plus elle riait.
Quand elle riait, ses yeux disparaissaient complètement et elle semblait rire pour le plaisir que lui procurait le fait d'être temporairement aveugle. Je n'avais jamais auparavant vu le rire utilisé comme bandeau.
Je simplifie la condition humaine des personnages et complexifie le monde dans lequel ils vivent. Im m'arrive de me dire que cette approche a été mise en pratique dans la vrae vie, que des hommes comme Adolf Hitler, Joseph Staline, Pol Pol, Nicolas Ceaucescu et d'autres ont intégré à leurs projets certaines des techniques que j'utilise pour plier les scénarios.
Puis soudain, en jaillissant du tunnel, il vit l'océan Pacifique. Son immensité, lui rappelant l'immensité humaine, et son incapacité à s'y mesurer en tant qu'homme le frappa au visage et embrasa ses joues de honte.
Tenir bon lui parut être une activité vivante et intéressante jusqu'au moment où il raccrocha et où, de nouveau seul, il n'eut plus aucune idée de ce que « tenir bon » pouvait vouloir dire, ni de la manière dont il pouvait se lancer dans une telle activité.
Au bon vieux temps (au vrai bon vieux temps), les morts engendraient des légendes. À notre époque, les légendes s'appellent «articles de journaux».