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Critique de gwendal


Premier tome d'une trilogie se déroulant dans l'univers du jeu de rôle Polaris, il fait un très bon point d'entrée pour ceux qui n'ont jamais barboté dans les eaux de ce monde post apo.
Nemo est une station sous marine internationale en piteux état et en phase de démantèlement. Les derniers habitants de cette station sont sans nouvelle de leur commanditaire (un riche corallien) , de Organisation des États Sous-Marins et de l'équipe qu'ils ont envoyé pour demander de l'aide hors de la zone d'inaccessibilité où elle se situe (pas de communication possible avec l'extérieur). Karl le responsable de la base veut tout tenter pour sauver les dernières personnes dont il a la charge, car la situation devient critique, la base tombe en ruine et les vivre commencent à manquer. Il tente une longue sortie en exoarmure pour rejoindre un endroit où il pourra lancer un signal de détresse. Lors de cette sortie il va faire une rencontre qui va changer le futur de beaucoup de monde.

Le gros point fort de ce premier tome c'est bien entendu l'univers dans lequel il se déroule. le world building d'un jeu de rôle permet d'avoir des bases solides. Ça aurait aussi pu être un handicap pour attirer de nouveaux lecteurs (j'en suis, je n'avais fait que quelques petites parties à l'époque et n'avais jamais lu les romans) mais l'auteur s'en sort très bien et l'annexe (qui retrace l'évolution de la terre de Polaris) et le glossaire terminent bien le travail. Un monde post apo donc, mais technologique et ça c'est plutôt rare. L'humanité à merdé, mais à rivalisé en ingéniosité pour survivre dans le royaume sous-marins la surface étant devenue pour le moins hostile.
L'histoire en elle même est plutôt sympa à suivre, les personnages (surtout l'équipe qui se trouve sur Nemo) sont bien développés pour un roman assez court. Pour un jugement définitif je vais attendre la suite, car bien évidement je reste un peu sur ma faim.
En terme d'écriture j'avais préféré Philippe Tessier dans Les Chroniques Hérétiques, mais ça reste plus que correct.

Quelques petites coquilles un peu gênantes car impliquant des erreurs de prénoms sont à signaler, c'est dommage mais heureusement assez rare dans le super boulot que fait Leha.
Comme vous l'avez compris j'en serais pour la suite et pourquoi pas pour des rééditions des précédents romans car l'univers me plait vraiment beaucoup. A suivre donc.
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