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Critique de valeriepascual
Charly 9 est la biographie du roi Charles IX, comme seul Jean Teulé sait les faire.
Elle raconte la vie de ce jeune roi du jour ou il décide le massacre de la Saint-Barthélémy à sa mort, un an et demi plus tard. Ce roman nous emmène d'un conseil ou il est manipulé par la vénéneuse Catherine de Médicis à une chasse au cerf dans les escaliers du Louvre. D'un jeune marié bientôt père, amant fougueux de Marie Touchet, à un malade qui sue son sang par tous ses pores.
Alexandre Dumas a déjà évoqué le destin de ce roi dans « la Reine Margot » à sa façon, historique, ample, parfois lyrique.
Jean Teulé nous livre une biographie décalée, pleine d'anachronismes (Marguerite « gothique » !) mais respectant l'histoire. Comme dans « Je, François Villon », il n'hésite pas à décrire les aspects très prosaïques de la vie, son côté terre-à-terre. Il excelle aussi à nous faire pénétrer les méandres de l'esprit dérangé de Charles, qui n'a jamais pris que des décisions néfastes à son peuple, et rongé par elle. La drôlerie côtoie le tragique.
Un seul regret peut-être : les relations familiales pour le moins malsaines du clan Valois-Médicis auraient pu être un peu plus développées.
Ce qui n'empêche que je conseille la lecture de ce roman.
Elle raconte la vie de ce jeune roi du jour ou il décide le massacre de la Saint-Barthélémy à sa mort, un an et demi plus tard. Ce roman nous emmène d'un conseil ou il est manipulé par la vénéneuse Catherine de Médicis à une chasse au cerf dans les escaliers du Louvre. D'un jeune marié bientôt père, amant fougueux de Marie Touchet, à un malade qui sue son sang par tous ses pores.
Alexandre Dumas a déjà évoqué le destin de ce roi dans « la Reine Margot » à sa façon, historique, ample, parfois lyrique.
Jean Teulé nous livre une biographie décalée, pleine d'anachronismes (Marguerite « gothique » !) mais respectant l'histoire. Comme dans « Je, François Villon », il n'hésite pas à décrire les aspects très prosaïques de la vie, son côté terre-à-terre. Il excelle aussi à nous faire pénétrer les méandres de l'esprit dérangé de Charles, qui n'a jamais pris que des décisions néfastes à son peuple, et rongé par elle. La drôlerie côtoie le tragique.
Un seul regret peut-être : les relations familiales pour le moins malsaines du clan Valois-Médicis auraient pu être un peu plus développées.
Ce qui n'empêche que je conseille la lecture de ce roman.
