Le Jeu de la dame

Un coup de grand maître de la part de Walter Tevis avec LE JEU DE LA DAME: échec et mat! Je suis conquise! Et cela même sans rien y connaître aux échecs.

On ouvre ce roman et difficile de le lâcher. Vous serez prévenus. On entame une partie de montagnes russes, lancés à pleine vitesse, avec des hauts et des bas, parfois la tête à l'envers.

Beth, quelle héroïne! Brillante, persévérante, attachante, et terriblement seule. Seule avec ce don, qui lui permet de visualiser les parties les plus ardues, d'en anticiper tous les coups, d'envisager les combinaisons les plus complexes. Seule femme dans le cercle fermé des meilleurs joueurs d'échecs du monde. Orpheline, avec une mère adoptive plus enfant qu'elle-même, un père adoptif inexistant et détestable. Incapable de trouver un homme à la hauteur de son talent. C'est la compagnie des échecs qui la fera avancer, la soif de victoires, le plaisir de l'attaque sur l'échiquier qui la transcende. Mais il y a aussi la compagnie plus sombre des calmants et de l'alcool, insidieuse, qui mettra en péril cette ascension fulgurante. Beth se lance dans un combat sans concession avec les plus grands joueurs, mais surtout avec elle-même. Qui le remportera?

Je ne suis pas encore abonnée à Netflix, mais nul doute que la série figure déjà dans ma to-watch-list.