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Critique de Mareteint


Le blanc et le noir

Les vocations peuvent parfois naître dans des lieux des plus insolites.
Pour Beth Harmon, huit ans, c'est dans la cave de l'orphelinat dans lequel elle a été placée suite au décès de sa mère qu'elle découvre le jeu qui façonnera son destin.
Un vieux factotum ventripotent y passe une partie de son temps à jouer aux échecs sous la lumière blafarde d'une ampoule qui affiche sa nudité au bout d'un long fil noir.
Beth est subjuguée. Elle éprouve au fil du temps une véritable addiction pour ce jeu au même titre que les petites pillules vertes "apaisantes" données chaque soir par l'orphelinat et bien plus tard l'alcool par l'entremise de sa mère adoptive.
Beth est surtout dotée d'un talent hors norme, un génie qui lui permet d'enchaîner les victoires et se confronter très rapidement aux meilleurs joueurs du monde.

Je tiens à préciser que mon imagination n'a pas été perturbée par la série Netflix que je n'ai pas regardée et surtout que je n'y connais absolument rien aux échecs.
Je ne me suis donc pas formalisé sur les éventuelles carences techniques du récit. Bien au contraire, toutes ces stratégies mises en oeuvre, tous ces pions déployés sur l'échiquier m'ont complètement emballé.
Walter Tevis possède un talent indéniable pour relater toutes ces parties où l'introspection et la dualité occupent une place de premier ordre. Une opposition quasi-permanente entre rationalité, intuition, addictions, lumière et obscurité.
Et au bout du compte, le principal adversaire que Beth doit affronter à chaque instant...elle-même.

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