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Citations sur Margaret Thatcher (34)

Sur l'immigration, elle ne retient ni sa langue ni sa plume puisque "un politicien aisé peut bien prêcher en public les vertus de la tolérance, avant de regagner un confortable logis dans un quartier tranquille où les prix de l'immobilier lui assurent les avantages de l'apartheid, sans ses stigmates."
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Si l'Angleterre a connu un tel boom économique, c'est aussi - d'abord faudrait-il probablement dire - parce que les syndicats ont été mis au pas. C'est parce que Margaret Thatcher a remporté une victoire sans appel, KO debout, sur le syndicat des mineurs en 1984-1985 que le marché du travail a pu être libéralisé et rendu compétitif. C'est l'une de ses plus grandes victoires sur le front intérieur : avoir brisé l'arrogance corporatiste et terriblement conservatrice du plus puissant et du plus marxiste syndicat du pays. C'est le succès qui lui vaut les premières places au panthéon de la droite, celui que la gauche ne lui pardonne pas.
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Elle écrit personnellement aux familles de tous les officiers ou soldats tués au feu. Ce ne sont pas des lettres toutes faites. Elles sont écrites à la main. A chaque fois, elle demande à l'état-major un briefing sur les circonstances de leur mort au champ d'honneur. Dans tous les bateaux de la Royal se crée peu à peu un mythe autour de Margaret. Ils savent qu'elle peut leur demander de mourir, ils savent aussi qu'elle ne les laissera pas tomber. Sa résolution soulève l'enthousiasme. Alors même que les négociations se poursuivent, les boys sont convaincus qu'on ira jusqu'au bout, que ce ne sera pas un nouveau Suez, qu'il n'y aura pas de retraite honteuse. Ses posters fleurissent dans les coursives. Elle découvre avec plaisir les officiers d'état-major. Ils la changent des spectres fuyants du Civil Service et de Whitehall. Ces hommes sont des dries. Ils savent répondre par oui ou par non. Ils ignorent les peut-être pleins de sous-entendus.
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"On ne gouverne pas un pays avec de bons sentiments".
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"La Russie est gouvernée par la dictature d'hommes patients, ayant des visées à long terme, qui sont en train de faire de leur pays la première puissance navale et militaire du monde. Ils ne font pas ça seulement pour se défendre. Un pays gigantesque, en grande partie bordé de terre comme la Russie, n'a pas besoin de bâtir la plus puissante navire du monde seulement pour garder ses frontières. Non. Les Russes sont résolus à dominer le monde. Les hommes du Politburo n'ont pas à se soucier du flux et du reflux de l'opinion publique. Ils font passer les canons avant le beurre alors que nous faisons quasiment tout passer avant les canons. Les Russes se battent pour gagner, ils ont un avantage sur nous. Ils font la guerre chez nous, dans nos coeurs, sur notre territoire, pas nous sur le leur."
C'est clairement le noyautage des syndicats et la police des esprits qu'elle pointe du doigt.
"Donnez-nous les moyens de garantir que nos enfants pourront nous féliciter que nous n'ayons pas bradé leur liberté."

NDL. Discours de janvier 76 qui lui vaudra son surnom de Dame de Fer.
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Le Daily Telegraph, dans sa livraison du 12 février 1975 résume parfaitement le tournant qui vient de s'opérer : "Il reste à voir quel chef de parti sera Mrs Thatcher (...). Elle croit à l'éthique du travail et veut que le succès soit récompensé. Elle s'est élevée au-dessus de ses origines modestes par l'effort (...). Elle ne doit rien à la fortune familiale ni aux privilèges. Elle ne devrait donc pas souffrir de ce défaut typique des Torries du XXème siècle : la culpabilité face à l'argent (...). C'est l'une des raisons pour lesquelles la Grande Bretagne est allée si loin sur la route du collectivisme. Ce que Mrs Thatcher devrait pouvoir offrir, c'est la dimension morale qui manque aux attaques des Tories contre le socialisme. Si elle y parvenait, son accession à la direction du parti pourrait marquer un changement radical dans le caractère du débat politique de ce pays."
Le Daily Telegraph avait raison. Il était même en-dessous de la réalité.
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Ses origines boutiquières ne font pas de doute. Et ses premiers souvenirs sont justement de boutique : "Derrière le comptoir se trouvaient trois magnifiques rangées de tiroirs à épices en acajou ornés de poignées de cuivre étincelantes et surplombés de grosses boîtes à thé laquées de noir. L'une des taches que l'on me confiait, enfant, consistait (...) à extraire les denrées des caisses dans lesquelles elles étaient livrées, puis à les peser pour remplir des sachets d'une ou deux livres. Dans la fraîcheur d'une arrière-boutique que nous appelions le vieux fournil, pendaient des quartiers de bacon qu'il fallait désosser et trancher. De merveilleux arômes d'épices, de café et de jambon fumé flottaient dans la maison."
Du commerce, Margaret retiendra surtout trois leçons : l'exigence de la qualité, le sens du service et l'importance du commerce mondial.
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En 1979 près de 8 milliards de livres étaient dépensées par le Trésor pour éponger les déficits des entreprises publiques. (...) "Un emploi sauvé en coûtait cinq ou six autres en raison de la charge fiscale imposée qu'il causait. (...) La difficulté politique était que chacun voyait l'emploi sauvé alors que les emplois perdus, ou non créés, étaient invisibles et disséminés à travers tout le pays." (...) Entre temps, le choc des images et des détresses individuelles a fait son œuvre dans les médias.
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Pour Thatcher, l'égalité, c'est uniquement l'égalité de droit, la possibilité pour chacun de développer au mieux ses talents dans un environnement favorable. Ce n'est en aucun cas une quelconque "justice sociale" qui réduirait l'écart entre riches et pauvres. L'égalité doit seulement pouvoir offrir au pauvre la possibilité de devenir riche s'il en a le don et le courage.
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Les syndicats avaient tellement pris l'habitude d'être consultés qu'ils avaient de facto la haute main sur la politique éducative. (...) Selon le mot de Maggy, le NUT était devenu "un Etat dans l'Etat". L'Etat était bon pour payer. Mais il ne devait surtout pas décider.
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