AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Patmarob


« Que d'eau, que d'eau ! » s'exclame le président MAC-MAHON (1808-1893) à la vue des inondations catastrophiques de Toulouse, en juin 1875 …. La citation vaudrait pour « Crimes de Seine » de Danielle Thierry, ancienne commissaire divisionnaire. le titre, en forme de jeu de mots, répond au double scénario du roman. La crue centennale de la Seine va atteindre un record 8,19 mètres (elle est montée à 8,62 mètres en 1910). A la gestion impossible d'une telle catastrophe naturelle, l'auteure développe une intrigue multiple. La commissaire divisionnaire de la police ferroviaire tombe sous les balles, ses collègues décident de mener leur enquête, la « Crim » suit la procédure de son côté. Mais voilà, la commissaire a été enlevée à l'hôpital, son compagnon, médecin, est en garde à vue. le relationnel entre les protagonistes affecte les investigations. La préfète gère une situation impossible , la capitale est en proie à une désorganisation chaotique. Son fils, enfermé dans une banque, est retrouvé inconscient au côté de sa compagne toxicomane, décédée. le scénario en poupée russe s'amplifie : des momies apparaissent, leur autopsie permet de les identifier… Les doutes se portent sur l'adjoint de la commissaire, rejeton d'une famille d'aristocrates à l'histoire invraisemblable…L'épilogue, sous forme de rapports officiels, apparente le roman au fantastique. le roman « souffre » de trop plein. La crue est décrite par le menu, l'enquête suscite l'intérêt mais les longueurs en atténuent le rythme. Ce n'est pas le meilleur roman de Danielle Thierry.
Commenter  J’apprécie          70



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}