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Critique de Eric76
Dès les premières pages de ce thriller, Franck Thilliez nous plonge dans un bel imbroglio. Il nous emmène dans un monstrueux jeu de pistes dans lequel tout le monde, flics compris, finit par perdre son latin.
Après quatre années de sommeil, un tueur en série surnommé Le Professeur vient de se réveiller. le professeur est un cas unique. Il ne ressemble en rien aux autres tueurs en série. Il n'entre dans aucune catégorie, échappe à tous les critères. Ce féru de mathématique met à l'épreuve ses victimes en leur posant des énigmes totalement absconses pour le commun des mortels (Inutile de préciser au lecteur averti qu'elles ne sont pas posées autour d'une tasse de thé et en croquant des petits gâteaux secs...).
Pour quelles raisons se réveille-t-il, et comment l'empêcher de s'attaquer à sa prochaine victime ? C'est ce que tentera de faire Lucie, jeune flic détentrice d'un lourd secret personnel, tiraillée entre son métier et ses deux adorables jumelles.
Le second personnage principal de ce livre se nomme Manon. Elle est aussi belle et brillante que fragile et impressionnable. Elle seule peut retrouver Le Professeur, mais une agression l'a terriblement handicapée en lui ôtant la mémoire du présent. Manon ne cesse d'oublier ce qu'elle vient de vivre. Pour elle, tout est un éternel recommencement (vraiment flippant !).
On se demande avec un plaisir sadique (Nous sommes dans un thriller, remarquez bien !) de quelle manière l'auteur va pouvoir retomber sur ses pieds. Et il s'en sort remarquablement bien. Il trouve même le moyen de lancer le lecteur sur de fausses pistes (N'en jetez plus ! J'ai trouvé. Je sais qui est le professeur. Et puis finalement, pas du tout !), et nous livre la vérité en fin de roman dans un véritable feu d'artifice…
Un roman très bien documenté qui parle de la formidable complexité du cerveau, du nombre transcendant Pi et des spirales…
L'atmosphère est lugubre à souhait. Tout se passe la nuit ou au petit matin blafard, sous la pluie froide du Nord Pas de Calais.
Un regret, de taille quand même. L'abondance des clichés et la pauvreté du style. Je sais bien qu'en ouvrant ce livre, on ne doit pas s'attendre à lire du Tolstoï (d'ailleurs, ce n'est pas le but recherché), mais toutes ces facilités de style ont, je trouve, beaucoup desservi l'intrigue, vraiment captivante.
Pour conclure, j'ai malgré tout bien aimé mon premier Thilliez, et j'en lirai d'autres à l'occasion, en premier lieu la Chambre des morts…
Après quatre années de sommeil, un tueur en série surnommé Le Professeur vient de se réveiller. le professeur est un cas unique. Il ne ressemble en rien aux autres tueurs en série. Il n'entre dans aucune catégorie, échappe à tous les critères. Ce féru de mathématique met à l'épreuve ses victimes en leur posant des énigmes totalement absconses pour le commun des mortels (Inutile de préciser au lecteur averti qu'elles ne sont pas posées autour d'une tasse de thé et en croquant des petits gâteaux secs...).
Pour quelles raisons se réveille-t-il, et comment l'empêcher de s'attaquer à sa prochaine victime ? C'est ce que tentera de faire Lucie, jeune flic détentrice d'un lourd secret personnel, tiraillée entre son métier et ses deux adorables jumelles.
Le second personnage principal de ce livre se nomme Manon. Elle est aussi belle et brillante que fragile et impressionnable. Elle seule peut retrouver Le Professeur, mais une agression l'a terriblement handicapée en lui ôtant la mémoire du présent. Manon ne cesse d'oublier ce qu'elle vient de vivre. Pour elle, tout est un éternel recommencement (vraiment flippant !).
On se demande avec un plaisir sadique (Nous sommes dans un thriller, remarquez bien !) de quelle manière l'auteur va pouvoir retomber sur ses pieds. Et il s'en sort remarquablement bien. Il trouve même le moyen de lancer le lecteur sur de fausses pistes (N'en jetez plus ! J'ai trouvé. Je sais qui est le professeur. Et puis finalement, pas du tout !), et nous livre la vérité en fin de roman dans un véritable feu d'artifice…
Un roman très bien documenté qui parle de la formidable complexité du cerveau, du nombre transcendant Pi et des spirales…
L'atmosphère est lugubre à souhait. Tout se passe la nuit ou au petit matin blafard, sous la pluie froide du Nord Pas de Calais.
Un regret, de taille quand même. L'abondance des clichés et la pauvreté du style. Je sais bien qu'en ouvrant ce livre, on ne doit pas s'attendre à lire du Tolstoï (d'ailleurs, ce n'est pas le but recherché), mais toutes ces facilités de style ont, je trouve, beaucoup desservi l'intrigue, vraiment captivante.
Pour conclure, j'ai malgré tout bien aimé mon premier Thilliez, et j'en lirai d'autres à l'occasion, en premier lieu la Chambre des morts…
