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Critique de Amorina
Qui a dit qu'une reprise des clichés du genre horrifique était forcément quelque chose d'ennuyeux ?
C'est précisément l'inverse que nous prouve Franck Thilliez à travers ce roman inquiétant, huis-clos entre les hommes et leur folie en plein coeur de la Forêt Noire. Une histoire particulièrement glauque portée par des personnages hantés, emplis d'ombres et de secrets, sur lesquels le passé pèse et se referme, lourd comme ce ciel d'hiver perpétuel.
À l'instar de David, thanatopracteur et écrivain, l'auteur nous emporte dans ce tourbillon de neige éclatante et de sang, spectateurs de ce roman qui se déroule comme un film, électrisant et presque hypnotique, dont nous ne pouvons détacher les yeux. Mélanger les codes et les enrichir par son imagination noire et débordante, cela semble être le maître mot de Franck Thilliez. Alliant une maitrise parfaite des règles de l'horreur et une bonne dose de démesure, chaque page captive, sans jamais lasser.
Enfermés avec les protagonistes, prisonniers nous aussi de ce déferlement de violence et d'angoisse, nous pouvons presque sentir le froid de la neige sur notre peau, l'odeur entêtante de l'arum, et celle, insoutenable, des corps en putréfaction qui gisent, là, dehors…
Rarement un thriller m'avait autant secouée, reléguée au rang de recluse dans ce chalet hors du monde. À lire à la tombée de la nuit...
C'est précisément l'inverse que nous prouve Franck Thilliez à travers ce roman inquiétant, huis-clos entre les hommes et leur folie en plein coeur de la Forêt Noire. Une histoire particulièrement glauque portée par des personnages hantés, emplis d'ombres et de secrets, sur lesquels le passé pèse et se referme, lourd comme ce ciel d'hiver perpétuel.
À l'instar de David, thanatopracteur et écrivain, l'auteur nous emporte dans ce tourbillon de neige éclatante et de sang, spectateurs de ce roman qui se déroule comme un film, électrisant et presque hypnotique, dont nous ne pouvons détacher les yeux. Mélanger les codes et les enrichir par son imagination noire et débordante, cela semble être le maître mot de Franck Thilliez. Alliant une maitrise parfaite des règles de l'horreur et une bonne dose de démesure, chaque page captive, sans jamais lasser.
Enfermés avec les protagonistes, prisonniers nous aussi de ce déferlement de violence et d'angoisse, nous pouvons presque sentir le froid de la neige sur notre peau, l'odeur entêtante de l'arum, et celle, insoutenable, des corps en putréfaction qui gisent, là, dehors…
Rarement un thriller m'avait autant secouée, reléguée au rang de recluse dans ce chalet hors du monde. À lire à la tombée de la nuit...
