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3,89

sur 2655 notes
David, thanaropracteur et écrivain à ses heures perdues aurait bien besoin d'une petite bouffée d'oxygène. Ce n'est pas qu'il soit malheureux, non!
Papa d'une magnifique petite Clara et époux de la belle Cathy, ancienne boxeuse et femme de caractère s'il en est, il est juste un peu débordé.
Il aimerait consacrer plus de temps à sa nouvelle passion: l'écriture plutôt que de passer son temps si précieux à son métier chronophage. Et quel métier?
Rendre présentables des corps pour tirer leur dernière révérence au monde des vivants, comme un immense pied de nez à la mort!
Une deuxième ombre vient entacher son bonheur familial: une femme le harcèle depuis quelques temps par mail. Mrs Hyde depuis un mois inonde sa boîte mail et sa boîte aux lettres et commence à pourrir la vie du jeune couple.
Aussi, la proposition d'écrire un thriller tous frais payés dans un chalet en pleine Forêt Noire avec femme et enfant arrive-t-elle comme une planche de salut, un échappatoire providentiel.
M. Doffre, ancien psychiatre, lourdement handicapé suite à un accident est à l'initiative de cette alléchante proposition.
Ni une ni deux, voilà nos tourtereaux en route pour un séjour hivernal dans un lieu totalement isolé. Ce huis clos sera-t-il propice à la veine créatrice de David?
La forêt, vaste espace sauvage où chacun se retrouve face à lui-même: ses mensonges, ses vérités.
La forêt des ombres m'a donné la chair de poule. Un voyage dans les antres de la psychopathologie! Une folie déferlante dont vous aurez du mal à vous préserver.
Avis aux onychophages: portez des moufles!
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David est thanatopracteur: il essaye de donner une gueule d'ange aux macchabées, juste histoire que les proches gardent un bon dernier souvenir. Il a aussi publié un polar qui a pas trop mal marché.
C'est plutôt à la maison que ça coince: une folle n'arrete pas de les harceler par mail, par courrier, au telephone. Et puis sa femme est bizarre: toujours un bon prétexte pour éviter les calins. Heureusement qu'il a sa fille!

Tout bascule le jour ou un vieux se pointe en limousine à la sortie du boulot. Completement décrépi le vieux, paralysé, il a l'air de tenir avec du scotch. Mais il lui propose une somme astronomique pour ecrire un polar sur un tueur en série, suicidé 20 ans plus tot.
Le vieux a tout prévu, il a loué un chalet en forêt noire pour eux, sa femme et sa fille: un mois de vacances, un tas de fric: il est des choses qu'un honnete homme ne peut refuser!

Mais, arrivé chez les teutons, il apprendra vite que le fric, par rapport à la vie, ça vaut peau de balle.

Malaise, neige, isolement, angoisse, terreur sourde puis explosive, huis clos malefique. Thilliez joue remarquablement bien sa gamme "thriller noir", chacun va dévoiler sa fâce la plus noire.

Talentueux certes mais déjà vu.
On ne peut s'empecher de penser à Stephen King: Misery, Shining surtout.
Et là, on voit bien que notre auteur est à la peine: pas une seule idée originale, tout est previsible. Dommage.

C'est mon onzième livre de l'auteur et ma deuxième déception ( avec puzzle). Bilan trés positif tout de même.
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David rend les morts beaux, enfin du moins présentables : il est embaumeur; mais ce qu'il aime, c'est écrire, et le jour où un mystérieux vieil homme lourdement handicapé et visiblement très riche lui offre l'opportunité de prendre un mois de vacances en Forêt-Noire pour "pondre" un roman sur-mesure, il n'hésite pas longtemps. Ni une ni deux, il embarque femme et enfant pour aller rejoindre Arthur Doffre, son commanditaire, et Adeline, la jeune compagne (rémunérée) de ce dernier dans un chalet perdu au fond de la forêt. En plus ça tombe vraiment bien, le couple a grand besoin de se retrouver, surtout qu'une espèce de cinglée les harcèle à coups de lettres enamourées signées "Miss Hyde" et que Cathy, sa femme, est visiblement à cran.
Mais en arrivant dans leur villégiature, quelques déconvenues les attendent : l'endroit est certes sympa au premier abord, mais se révèle être une "ferme des corps", c'est-à-dire un endroit où on étudie la décomposition des cadavres...de cochons en l'occurrence. Des carcasses pendouillent dans une pièce à un stade plus ou moins avancé de déliquescence. Heureusement il reste un porcelet bien vivant, qui deviendra vite un compagnon inséparable pour la petite Clara, la fille du couple. David se met rapidement au boulot, il est censé produire 10 pages par jour sur un sujet bien précis : il doit se mettre dans la peau du Bourreau 125, un tueur en série qui sévissait une trentaine d'années auparavant, aidé dans sa tâche par un dossier archi-documenté rassemblé par son commanditaire.
Une fois l'étrange environnement "digéré", la famille Miller commence à s'acclimater dans ce vaste chalet, mais très vite, les choses vont déraper...et je vous abandonne là, langue pendante, à essayer de deviner la suite ! ne vous fatiguez pas trop, même si vous pensez anticiper quelques éléments de ce thriller très noir, il y a des surprises jusqu'à l'ultime fin (bon la toute dernière je m'en doutais, quand même)
Allez, j'avoue : c'était mon premier Thilliez, aussi surprenant que cela puisse paraître pour une adepte du genre comme moi. Et j'étais dans les starting-blocks, prête à être subjuguée par ce maître qu'on me vend depuis des années comme un des tout meilleurs. Et au bout de la moitié de ma lecture, force m'est de constater qu'on me l'a peut-être sur-vendu, parce que, honnêtement je n'y ai pas découvert de fulgurances ou d'innovations jamais lues ailleurs. Au contraire, j'ai retrouvé pas mal d'éléments déjà rencontrés chez d'autres auteurs, et j'ai presque eu l'impression d'un patchwork de plusieurs bouquins. C'est sûr, l'efficacité y est, c'est trépidant, on ne le lâche que difficilement et la noirceur de certains personnages est très bien rendue, leur psychologie tordue fait frémir.
Je n'ai sans doute pas lu le meilleur, d'ailleurs la note moyenne est inférieure à 4, et je ne vais pas abandonner sur cette relative déception. Mon principal grief est cette absence d'originalité qui fait que ce roman ne me marquera pas. Certains me trouveront sans doute sévère, mais Thilliez est loin d'être un débutant, et ce n'est pas mon humble avis qui risque de lui faire perdre des lecteurs potentiels ! Fans, dites-moi lequel il faut que je lise pour me réconcilier avec lui !
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"La forêt des ombres " est l'un des premiers thrillers bien frissonnant que j'ai pu lire de Franck Thilliez. Il y est question de la mission assez spéciale proposée par un milliardaire excentrique vivant loin de tout dans la silencieuse et mystérieuse Forêt Noire à David Miller, à savoir l'écriture d'un thriller en moins de mois s'agissant d'un impressionnant tueur en série que l'on a surnommé le Bourreau 125.
Cet excellent thriller donne des sueurs froides et il est construit selon une intrigue qui monte en puissance crescendo, laissant s'installer au fil des pages une psychose tant pour l'écrivain missionné que le lecteur.
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Une atmosphère d'horreur au coeur de la Forêt-Noire, un thriller pour lecteurs à l'estomac solide !

Dans un chalet isolé, des personnages disparates qui cachent tous des secrets hideux : un paraplégique excentrique qui veut devenir héros de polar, une « escorte » professionnelle, un thanatopracteur de métier, obsédé des dépouilles mortelles et auteur de noir polar, la femme délaissée de l'écrivain et leur petite fille innocente.

Tout y est pour susciter les émotions fortes : des craquements dans les arbres, des poursuites dans la neige, des animaux sauvages et des cadavres, d'étranges coïncidences, des nombres énigmatiques, l'odeur du formol et de la pourriture… sans oublier un tueur en série, des crimes horribles !

Des choses bizarres aussi dans ce roman

Un manège d'émotions fortes, des montagnes russes avec des hauts et des bas, et une fin brusque qui m'a laissée un peu incrédule.
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Un thriller très honnête de Franck Thilliez, de bonne facture et plutôt recommandable.
Ce n'est pas un polar à proprement parler, on ne retrouvera pas le commandant Sharko ou Lucie Hennebelle.
On se situe plutôt dans la veine du thriller. On se situe dans la veine de l'inquiétant.
L'auteur va s'immiscer dans les tréfonds de votre cervelle, y glisser les graines de la méfiance et vous proposer de douter de chaque personnage et de chaque situation. Mensonges, tromperies, jeux de dupe, meurtres, tortures, violence, silences.
À en être tourneboulé. À ne plus savoir que croire, qui croire et qu'en croire.

Un véritable huis-clos où la paranoïa et la mythomanie vont s'installer au fil des pages pour mieux distiller l'angoisse et diffuser leur poison vénéneux et toxique dans nos veines de lecteur.

Un bon bouquin. Certes ni parfait ni exempt de défauts mais qui se lit bien.
Le début fait un peu peur tant certaines situations fleurent le cliché et le déjà-lu mais une fois le huis-clos démarré, l'intrigue vous prend aux tripes et ne vous lâche plus jusqu'à la page finale. 3/5
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« Tu n'es personne… »

C'est terrible ces paroles…

« Je ne suis personne »

Et encore plus terrible d'y croire…

C'est le cri d'une tristesse qui se cristallise dans toutes les larmes de notre solitude, d'indifférence au monde, et du mépris de ceux qui nous eussent crus du néant… pourtant être de chair et de sang qui coule sur le désespoir immaculé sur ce sol terreux, ou grouille la vermine assoiffée de mort à cette chère et tendre innocence…

Invisible à ces yeux, ses yeux n'ont pas su refléter qui « était-ce » … perdu dans la propre haine de soi-même, elle était à la fois douce et délicieuse, il était à la foi doux et délicieux, les genres se sont égarés dans l'oubli de ce qu'ils fussent, mais si nous ne sommes personne, alors à quoi bon faire semblant d'exister ?

L'apitoiement est notre seul secours, un recours meurtrie dans la déchéance… celui qui tire notre égo vers le noir et le terrible ressentiment de naitre rien que l'inutilité d'un monde sans espoir de bonheur, et sans ce reflet de notre propre existence, comment y percevoir notre âme ?

Éphémère dans cette fatalité de la vie, mais d'où émergent les sentiments humains dont nous sommes la pomme et dont le ver ronge notre salut prochain, nous sommes tellement humains, que nous oublions parfois d'exister , nous raisonnons comme la mélancolie qui nous bouffe l'envie de lutter pour la reconnaissance de notre propre soi … Alors comment trouver la force intérieure d'émanciper ce courage d'exister avec nos doutes qui rongent l'audace ambitieuse de se regarder dans un miroir pour enfin nous sourire à nous même :

« O miroir, miroir mon Bô miroir qui suis-je ? La plus belle je n'ai que faire, Fais-moi briller, je veux briller comme une étoile sous un ciel dégagé car couvert la lumière ne serait, regarde-moi dans mes yeux et ouvre moi bien grand ton reflet, mon sourire inonde ton infinie perspective, dans ta profondeur je m'admire, et je tourne et tourmente mes démons qui bafouaient mes traits, mes courbes et ma féminité, je veux être érotisme, rend moi mon « nu » la tête haute, ma grâce et l'envie de m'aimer et d'être aimé comme il se dû… »

Dans la beauté se cache souvent une femme, je prends parti pour le genre, mais ce n'est pas le plus important finalement, j'ai déjà entendu ce genre de réflexion à la con faite par autrui ou à nous même, la complexité de nos sentiments est régie par notre éducation, notre enfance, et notre sensibilité aux rapports sociaux suivant notre capacité personnelle à accepter ce que nous sommes, à ignorer ce que la société normalise ou condamne, cette même société qui se meurt d'un égoïsme ou les concepts de normalités s'érigent dans la réflexion d'une minorité subjective qui s'octroie bien souvent le jugement de l'autre, pour formater le plus grand nombre à sa cause perdue d'avance, car comme je l'ai déjà dit, l'unanimité ou finalement l'humanimité est une utopie, un doux mirage, notre moi peut-être corrompu mais notre inconscient prend toute sa grandeur dans cette différence propre à chaque être humain, peu importe qui on est car je ne suis peut-être personne mais pourtant bien quelqu'un…

Pour le bouquin Bah c'est du THILLIEZ avec tout ce qui fait son charme : d'ailleurs j'en rigole encore...

A plus les copains
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David Miller exerce un métier particulier , c'est lui qui fait la toilette des morts , il aime passionnèment son métier ,car pour lui embellir un mort , avant que sa famille lui rende une dernière visite lui procure beaucoup de joie , il ne se dit pas croque-mort mais embaumeur .
Mais David a aussi une deuxième passion , il écrit des thrillers , il commence doucement à se faire connaître dans les foires du livre , où il a malheureusement pour lui attiré l'attention d'une groupie hystérique , une folle à lier qui va commencer à l'épier , à lui envoyer du courrier , oh bonheur de ces mails que l'on peut recevoir même la nuit ... ; enfin quoi elle va lui pourrir la vie .
Le début du livre m'a scotchée , je n'avais jamais lu Franck Thilliez et ce genre de livre n'est pas du tout ma tasse de thé mais je suis curieuse et j'aime bien toucher un peu à tout , mais surtout j'ai peur d'avoir peur .
Donc me voilà confortablement installée avec ce livre en espèrant ne pas mourir de peur , mais si les débuts avec ce style particulier m'ont enchanté , la suite n'a pas été à la hauteur de mes espérances et surtout ... même pas peur .
A lire d'autres critiques , apparemment je ne serai pas tombée sur le meilleur de l'auteur , promis je réessaye .
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C'est un des premiers ouvrages de Franck Thilliez écrit en 2006. Mais je trouve qu'il n'a pas pris une ride, et qu'il reste dans l'air du temps.
On est ici dans un thriller purement psychologique. C'est un huis-colos qui réunit cinq personnes au fin fonds de la forêt noire en Allemagne.
L'univers de ce roman est glauque et oppressant à souhait. le chalet avec un chêne au milieu est très particulier. L'arbre est quasiment un personnage à lui seul tellement il est présent. On a même l'impression qu'il est vivant et torturé à l'instar des autres personnages du roman. C'est fascinant.
Les personnages, tout au long du récit, prennent de plus en plus d'épaisseur et laissent libre cours à leurs névroses. On se sent aspiré dans cet univers glauque et poisseux, sans pouvoir s'en sortir. C'est rudement bien mené, les rapports entre les différents protagonistes se tendent petit à petit, on sent qu'un drame va survenir, c'est inévitable. Seule question : est ce qu'il va venir de l'extérieur ou de l'intérieur.
Les évènements et les rebondissements s'enchaînent, l'atmosphère devient rapidement irrespirable. Et puis, arrive le dénouement en apothéose; il amène les réponses tant attendues et nous libère en même temps de cette noirceur lancinante, sans pour autant nous soulager, ça reste étouffant. J'ai trouvé cette fin dure, très dure, impitoyable ...
On referme ce livre en se disant que de tels personnages avec autant de noirceur à l'intérieur ne peuvent pas exister. C'est pesant, mais j'ai passé un très bon moment.
Et je me dis que Franck Thilliez était très talentueux dès ses débuts, chez lui c'est inné.
C'est une réussite à réserver aux amateurs du genre.
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Un milliardaire mystérieux.
Un auteur de thriller, embaumeur de profession.
Sa femme qui cache un secret ; sa jolie petite fille.
Une escorte girl.
Le fantôme d'un tueur en série.
Et un chalet, perdu au fin fond de la Forêt Noire, dans un décor immaculé et… dangereux.
Voilà pour les participants, voici pour le cadre.

Franck Thilliez est pour moi un des auteurs français de thriller incontournables. Régulièrement, je reviens vers ses romans, histoire de passer un bon moment de lecture où le suspense et le gore nous maintiennent en haleine, un brin dégoûtés. Cette fois-ci, l'auteur s'essaie au huis-clos et il maîtrise bien le genre : oppressant et angoissant. Ses personnages, dont la psychologie est toujours extrêmement travaillée, sont une nouvelle fois des êtres à l'âme torturée, avec des blessures passées ou des secrets qui les rongent, consciemment ou inconsciemment. le chalet offre un cadre à la fois sécurisant et étouffant. La forêt autour n'est qu'une muraille supplémentaire pour quiconque tente de s'échapper. Et puis, il y a les bêtes qui rôdent, mortes ou vives… Et la folie qui monte, qui monte...
D'ailleurs, au début du roman, je n'ai pu m'empêcher de faire un parallèle avec "Shining", de Stephen King : le chalet qui fait office d'hôtel isolé, l'écrivain qui tombe progressivement dans une espèce de folie frénétique, sa famille qui ne le comprend plus… Et puis la touche Thilliez l'a emporté en s'enfonçant encore plus dans les méandres de la noirceur humaine, bien plus terrifiante et réelle que les ombres de carcasses définitivement mortes.
Bon, il y a aussi quelques "déjà-vu", des petites facilités et ce n'est pas pour moi le meilleur Thilliez que j'ai lu mais...pour frissonner au gré d'une lecture addictive, on part dans « La forêt des ombres ».
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