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Critique de cicou45


Jusqu'alors, j'ignorais tout de la signification du terme "rondeau" utilisé en poésie mais ce n'est qu'après (je n'ai pas voulu en chercher la définition au préalable et ce, volontairement afin de me laisser envoûter par l'écriture de Pierre Thiry) que j'en ai découvert la composition dans la postface de l'auteure. Ouvrage préfacé par Odile Dinant, agrégée de lettres, là encore je n'ai pas trop voulu m'attarder car ce que j'aime avant tout dans la poésie, c'est l'émotion qu'elle suscite en moi -émotion propre à chaque lecteur d'où le fait que cette "critique" ne sera pas du tout objective mais écrit sur l'instant T, sur mon ressenti personnel suite à la lecture de ce recueil.

Ici, nous nous (re) plongeons en plein confinement (partiel) puisque l'auteur a daté "ses" rondeaux "simples" ou "redoublés" (là encore, termes trop techniques pour moi que j'emprunte à l'auteur afin de vous expliquer un peu la composition de cet ouvrage et de vous dire que ces derniers n'ont pas été écrits comme ça, mais mûrement réfléchis (l'on ne s'improvise pas poète et en tant qu'animateur d'ateliers d'écriturr, Pierre Thiry ne se le permettrait pas d'une part et d'autre part, il n'en n'est pas à son premier coup d'essai dans ce domaine-là). Replongeons-nous à la date du 25 octobre 2020, début de ces textes poétiques (je préfère si vous voulez bien m'excuser) : saurions-nous dire dans quel état nous nous trouvions à ce moment-là ? Oppressée et extrêmement angoissé quant à moi, de cela j'en suis certaine et j'avoue que si j'avais eu la chance de découvrir ces textes plus tôt (je ne suis malheureusement pas inscrite sur les réseaux sociaux, d'où le fait que je n'en ai pas découvert certains plus tôt), la pilule aurait peut(-être un peu mieux passé car ce qu'aime avant tout notre auteur, c'est le jeu -jeu avec les mots - jeu avec l'assemblage de ces derniers - jeu avec la langue française et j'avoue que cela fut un réel plaisir - non pas de re-vivre ce confinement en lecture (bien que ce dernier ne soit évoqué qu'à une seule occasion dans le présent recueil si mes souvenirs sont bons) mais de me délivrer enfin de cette période qui s'étend de ce dimanche 25 octobre 2020 à celle du mercredi 27 janvier 2021 (il s'est arrêté à la veille de mon anniversaire) et de me dire : certes, là, nous n'étions pas dans un jeu (loin de là) mais j'aurais pu l'envisager comme tel si j'avais réussi à prendre plus de recul et de distance à cause de cette période qui nous pourrit la vie à tous et à toutes ! Alors, oui, j'ai de nouveau envie de sortir, de rencontrer du monde (en chair e en os mais aussi tous les adorables personnages que nous croisons ici, et notamment ce fameux Rubik's Cube qui aurait pu devenir mon meilleur ami durant cette période, qui sait ?) de rire et de sourire et en cela, la lecture de cet ouvrage m'a bien déridée et je félicite Pierre Thiry, non seulement pour sa nouvelle prouesse mais l'en remercie pour avoir réussi à "Arrêter de penser" et de m'avoir permis de m'évader, non pas en rimes, mais en prose et ce, grâce à ses cent set rondeaux et vingt haïkus !
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