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Critique de monsieurloic


C'est un collège banal d'une petite ville de province. le Cheu (le père Guert de son vrai nom) s'occupe de la chaudière à bois et traine son seau à charbon de classe en classe. Il est alcoolique et le monde s'écroule pour lui lorsque le collège s'équipe de radiateurs. Il est en quasi chômage technique mais on le garde quand même car on ne vire pas les gens comme ça. Alors, Mr Godron, le surveillant principal lui trouve une autre tâche : nettoyer les chiottes et ramasser les feuilles mortes. Une fin de mois, il reçoit sa paie de 300frs en liquide. Plein comme une barrique, il se casse la gueule en descendant un escalier. Roger Tessier, un élève du collège qui s'occupe souvent de ce qui ne le regarde pas, tombe sur lui, lui pique son argent et le laisse. le Cheu meurt et on constate qu'il lui manque son argent. Godron soupçonne un autre élève, Souvrault, qui comme par hasard vient de faire une fugue. le principal, M. Frosson qui fantasme sur les jeunes filles et qui dans ce roman passe à moitié presque à l'acte ne veut pas d'emmerdes. Proche de la retraite, il se fout un peu de tout ça. D'autres histoires s'imbriquent mais qui, comme souvent avec Henri Thomas, mènent à une impasse.
Il n'y a quasiment rien sur le net à propos de ce roman (dont je dois être le seul lecteur depuis pas mal de temps) à part un poème du même nom écrit par l'auteur.
Henri Thomas, comme il le fera toute sa vie se fait l'écrivain du détour, de l'impasse dans lequel errent des êtres singuliers mais souvent angoissés. le côté imbriqué rappelle "les faux monnayeurs" de André Gide.

Lecture sur papier, novembre 2019
Folio, 181 pages
Parution : 1940
Nord : 4.5/5.
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