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Critique de Courrielle
Sidonie L'aborde naïve ex lectrice de Marie Antoinette, réfugiée à Vienne se souvient avec nostalgie de son bonheur absolu de vivre à Versailles mais surtout près de la Reine à laquelle elle voue une adoration sans borne.
Ce qui me frappe c'est que vu de Versailles, ce qui se passe à Paris est aussi loin et confus que s'il s'agissait d'un pays étranger. Même au moment de la prise de la Bastille, personne n'y croit. Tellement certains d'être les rois du monde, toute cette noblesse, vile et lâche n'a peur qu'au tout dernier moment quand les paysans envahissent le Château. A partir de là c'est la débandade, « Sauve qui peut », la fuite vers d'autres pays en abandonnant toutes leurs richesses. Finalement, ce sont le Roi et la Reine qui restent les plus dignes, eux qui pourtant ont ignoré comme leurs prédécesseurs la misère du peuple et ont toujours vécu dans des fastes choquants.
Ce qui me frappe c'est que vu de Versailles, ce qui se passe à Paris est aussi loin et confus que s'il s'agissait d'un pays étranger. Même au moment de la prise de la Bastille, personne n'y croit. Tellement certains d'être les rois du monde, toute cette noblesse, vile et lâche n'a peur qu'au tout dernier moment quand les paysans envahissent le Château. A partir de là c'est la débandade, « Sauve qui peut », la fuite vers d'autres pays en abandonnant toutes leurs richesses. Finalement, ce sont le Roi et la Reine qui restent les plus dignes, eux qui pourtant ont ignoré comme leurs prédécesseurs la misère du peuple et ont toujours vécu dans des fastes choquants.
