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Critique de Papyriri


Pour un Lillois chapeau ! M. Thomazeau a su retranscrire l atmosphère d une certaine partie de cette ville ,qui m a vu naître et vivre pendant plus d un demi siècle .Ce livre m' a fait revenir en mémoire des récits de ma grand mère et de ma mère , mais là est la frontière entre le réel et la légende noire Car s il est vrai que le Panier était le quartier réservé dans lequel la police ne pénétrait pas la nuit , quand les allemands l ont détruit en 1943 déportant en même temps que quelques proxénètes et prostituées, des centaines de travailleurs pauvres , dont bien peu sont revenus des camps nazi Vrai aussi que 3 des acteurs principaux du bouquin se sont roulés dans la collaboration Sabiani c est exilé chez Franco et mort en 1956 , que Carbone a eu la bonne idée de mourir dans un sabotage ferroviaire de la résistance ..Qu' hélas Spirito après avoir participé à la création de la French Connexion est décédé dans la peau d un restaurateur en 1967. l'immense majorité des Marseillais se composait et se compose d honnêtes travailleurs sans lien avec une quelconque truanderie . Mais voilà ce miroir déformé, comme celui que donne Pagnol dans sa trilogie, colle à la peau de la vieille Phocée et est vendeur . le plus proche de la vérité de l âme de la cité dans le polar Provençal est sans doute Jean Contrucci grande plume de feu le Provençal et connaisseur de l histoire locale
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