1275 âmes / Pottsville, 1280 habitants

Roman très drôle sur un Shériff qui a, en apparence, tout d'un looser. En fait il cache bien son jeu. Il n'en fiche pas une, ne fait pas de vague, est un vrai queutard et se sort de toutes les situations, de façon improbable. Je ne connaissais pas cet auteur mais son style est irrésistible,

Que je n'aime pas finir un livre et ne pas savoir si je l'ai apprécié ou non !

On se prend dedans puisqu'il se lit très facilement.
Mais je n'ai pas aimé le personnage du Shérif Nick Corey, au début, comme à la fin bien sûr.
Je n'aime pas son langage, surtout la première partie du livre.
J'ai apprécié le côté roman noir sans pour autant y être scandalisée, beaucoup d'humour noir au final, un roman loufoque.
Le racisme est très présent dans cette partie d'époque de l'Amérique.

Ce qui m'a le plus embêté c'est que la fin, eh bien, il n'y a pas vraiment de fin, je n'ai pas compris la chute du moins.
On ne sait pas trop ce qu'il compte faire au final, la fin est pour moi décevante, ce n'est pas de celle que j'apprécie en tout cas.

CHALLENGE SOLIDAIRE 2022

Nick Corey est le shérif de Pottsville qui compte 1275 habitants et sa préoccupation première est de ne rien faire … Alors qu'on pourrait le prendre pour un idiot au premier abord, il se révèle finalement très calculateur et plutôt futé. Les dialogues sont croustillants mais le comique de répétition devient parfois lassant. Quelques manières de se sortir de situations loufoques sont assez inattendues.

On rentre dans l'histoire américaine par la base... celle des petits, des bas de plafond ; c'est affreux sale et méchants aux US.
Langage cru, parler populaire : l'auteur écrit à la première personne au ras de ses personnages. Et c'est drôle !
La vie d'un petit bourg au début du XXe siècle, est rythmée par les histoires de cocufiage, sur fond d'alcool et de meurtres. La critique est acide ! L'humour est très noir !
Mais l'intrigue est assez pauvre et finit par se replier sur elle-même sur une chute décevante. Dommage !

Un shérif dans un trou perdu des États-Unis. Un mec vraiment pas fini, pleutre à ne surtout rien faire pour faire régner l'ordre et la justice. Ne rien dire, ne rien voir comme mots d'ordre pour assurer sa réélection à Ploucville.
Les dialogues sont assez vifs, remplis d'argot, on est dans l'Amérique profonde des années 20, 30, raciste, pleine de préjugés, aux idées bien limitées. Nick apparaît tout aussi plouc et limité que ces concitoyens mais ce roman noir nous dresse le portrait d'un Averell Dalton aux plans de génie. Ce moins que rien, grossier, peureux, malhonnête, qui n'en glande pas une sauf pour aller sauter les femmes des voisins se révèle au fur et à mesure des péripéties assez loufoques.
C'est un manipulateur de première, coincé entre une femme qui l'a forcé au mariage en prétextant un viol, un beau-frère attardé qui mate aux fenêtres des voisines, une maîtresse aux prises d'un mari violent, une femme qui le méprise car il s'est marié avec une autre, des administrés aux qi limités ne voulant surtout pas qu'il interfère dans leurs affaires, surtout les notables.
Un roman assez déjanté avec un anti héros au possible qu'on a envie de détester mais on regarde, fasciné, son parcours tellement c'est un Machiavel en puissance. Un roman noir, cynique, tellement détonnant qu'on ne sait plus si on doit applaudir au génie ou être consterné par ce plouc.

Nick Corey est le shérif de Pottsville, une petite bourgade du Texas de 1275 habitants. Mais aux yeux de beaucoup, et surtout aux yeux de sa femme Myra, c'est un bon à rien, qui ne fait pas son boulot ou du moins qui en fait le minimum.
Mais Nick Corey, n'est pas la personne que tout le monde pense qu'il est. Mais alors pas du tout... Et lorsque qu'un problème se dresse sur sa route, il emploie des moyens hors du commun pour le résoudre.

Je n'arrive pas à savoir si j'ai aimé ou pas ce livre. Cette lecture m'a laissé dans un état de profond malaise. le racisme, l'inceste, l'adultère, le meurtre y sont évoqués comme des sujets "normaux" dans cette Amérique profonde. le langage utilisé, très "fleuri", m'a également dérangé, même si la plupart des mots sont censurés.
Et pourtant... j'ai quand même passé un bon moment en le lisant. Je me suis bidonnée toute seule, je me suis arrêtée a des passages, je les ai relus pour être sur que j'avais bien compris le non-sens du paragraphe.
Le personnage de Nick Corey, qu'on prend au départ pour un idiot fini est au contraire tout le contraire. Il est capable d'élaborer des plans diaboliques pour parvenir à ses fins. A ce stade là, ce n'est plus de la préméditation...

Donc, c'est bien une lecture en demi-teinte pour moi, qui me laisse perplexe.

Bienvenue à Pottsville, 1275 habitants. Nous sommes à la fin des années 1910 et le shérif, Nick Corey, est là pour ... ne pas faire de vagues et se faire réélire.
Content de son logement, de son salaire et sa relative tranquillité, il ne veut pas se mettre quelqu'un à dos. Il est marié à Myra, mais retrouve sa maitresse (et meilleure amie de sa femme) Rose le plus souvent possible.
Au premier regard, il n'a pas l'air bien futé ce shérif ... et pourtant, on s'aperçoit bien vite qu'il est le digne héritier de Machiavel!
On termine le roman avec quelques habitants de moins.
Le ton est certes sarcastique mais certaines répliques m'ont fait hurler! Un plongeon dans la plus sombre noirceur de l'âme humaine.

Voilà une lecture un peu déroutante. Nick Corey, shérif en chef du canton de Potts, est un bien piètre shérif. Paresseux, pleutre, il ne semble absolument pas à la hauteur de sa tâche. de plus, il est marié à une femme qui l'a piégé pour l'épouser, mais qui n'éprouve que du dégoût pour lui. Heureusement, il peut trouver chez d'autres femmes le réconfort nécessaire. Nick a du souci à se faire parce que bientôt, les élections du shérif vont avoir lieu, et vu ses piètres performances, il risque bien de perdre son poste, et de se retrouver sans rien. Il lui faut donc se décider à agir. Et voilà que le roman se déroule sur des actions assez inattendues, rocambolesques, voire absurdes, et se termine de manière très étrange, déroutante. Je ne sais donc trop qu'en penser, mon avis est très mitigé. La lecture était assez plaisante, mais je n'ai pas compris la chute.

Le joli tour de force réside dans le personnage abominable de Nick. Il est détestable, amoral au possible. Les dialogues épicés sont grandioses, très drôles même si les situations elles, le sont beaucoup moins et laissent flotter à la surface d'une flaque de boue toute la crasse, la misère, la stupidité humaine.

Quand c'est trop, c'est trop ! Pour Nick Corey, shérif de Pottsville, le temps passe tranquillement, les journées prennent leurs propres décisions, les habitants de cette petite ville peuvent vaquer à leurs occupations plus ou moins convenables sans inquiétude. Et puis un jour, Nick, qui semble bienveillant, qui laisse les autres le prendre pour un imbécile, décide de ne plus se laisser marcher sur les pieds et même si « Ce que je devais faire, j'ai décidé que je n'en savais foutrement rien », le destin et une sorte de chance presque malsaine vont le mener au bout de son grand décrassage. Alors ce roman est assez court, l'idée est très originale, notre antihéros aussi attachant qu'exécrable a un humour entre absurde et ironie délectable, ses astuces sont assez réjouissantes, j'ai dévoré ce roman très rapidement, mais (vous le sentez venir il y a un « mais ») il m'a manqué un petit quelque chose pour ressortir complètement enthousiaste de ma lecture. Peut-être des personnages secondaires plus marqués ou un récit un peu plus long pour que je sois plus séduite ?