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Citations sur Les Maîtres de la grande perfection : La Lignée du longch.. (6)

Fils, l'esprit regardant l'esprit n'est pas
La conscience de la nature innée.
Aussi, sans rien changer, sans vaciller,
Demeure simplement, naturellement.
Fils, appréhender (toute chose) à l'aide de la faculté de reconnaissance
Dénote le manque de méthodes essentielles de méditation.
Aussi, dans l'état frais et naturel de la conscience intrinsèque,
Demeure sans saisie.
Fils, (cet état) manque de l'union du calme et de la vision pénétrante.
Aussi, sans accepter ni rejeter le repos ou les projections de l'esprit,
Laisse la conscience intrinsèque être présente, librement, sans aucun point de référence.
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Je demeure continuellement dans l'état de nature absolue;
Pour moi, "rester" ou "aller" n'existent pas.
La manifestation de la naissance et de la mort ne sont que relativité.
Je suis éveillé au sein de la grande libération primordiale !
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Mes perceptions sont devenues semblables à celle d'un bébé. Je prends même plaisir à jouer avec les enfants. Lorsque je rencontre des gens qui ont de sérieux défauts, je leur jette leurs propre fautes à la figure, même s'il sont des guides spirituels respectés ou de généreux donateurs du Dharma. (...) Dans chacune des activités, être assis, marcher, dormir ou manger, j'assure mon esprit (dans l'état qui n'est) jamais dissocié de la radiance de la nature ultime. Aa service du Dharma, je me dédie entièrement à son parachèvement même si l'on peut penser que c'est là tâche impossible
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Les maladies sont le balais qui nettoient vos mauvaises actions.
Considérez-les comme vos maîtres, priez-les...
Les maladies vous adviennent par la bonté des maîtres et des Trois Joyaux.
Les maladies sont vos réalisations, aussi vénérez-les comme les déités.
Les maladies sont le signe que votre mauvais karma s'épuise.
Ne regardez pas les maladies, mais plutôt celui (l'esprit) qui est malade.
Ne mettez pas les maladies sur votre esprit, mais placez votre conscience éveillée, intrinsèque et nue, sur votre mal.
Telle est l'instruction sur la maladie apparaissant comme le Dharmakaya.
Le corps inanimé et l'esprit est vacuité.
Qui peut donc causer de la douleur à une chose inanimée, qui peut nuire à la vacuité ?
Recherchez d'où viennent les maladies, où vont-elles, et où elles demeurent.
Les maladies ne sont que des projections intempestives de vos pensées.
Lorsque ces pensées disparaissent, la maladie s'évanouit de même...
Il n'a a pas meilleur combustible (que les maladies) pour consumer les mauvais karmas.
N'éprouvez pas de tristesse, ne nourrissez pas d'idées négatives (au sujet des maladies).
Mais considérez-les comme les signes de l'épuisement de vos mauvais karma, et réjouissez-vous.
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La nature de l'esprit est comme l'immensité de l'espace,
Mais elle la dépasse, car elle possède la sagesse.
La clarté lumineuse est comme le soleil et la lune,
Mais elle les dépasse, car elle n'est pas matériel.
La conscience intrinsèque est comme une sphère de cristal,
Mais elle la dépasse, car rien ne peut l'obscurcir ni la recouvrir.
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Chaque soir, au coucher du soleil, Patrul faisait une session de méditation sur la pratique de Namkha Sumtruk, étendu sur le dos sur un tapis de laine neuf posé sur un bout de terrain herbeux de la dimension d'un homme. Un soir qu'il était couché là, comme à l'ordinaire, il demanda à Lungtok:

" Lungche (cher Lung) ! As-tu dit que tu ne connaissais pas la véritable nature de l'esprit?". "Oui, maître, répondit Lunktok, je ne la connais pas." "Oh, il n'y a rien là qui ne doive être connu, dit Patrul. Viens donc ici." Lungtok s'approcha. "Etends-toi là, tout comme moi, continua Patrul, et regarde le ciel." Lungtok s'exécuta, et la conversation continua:

"Vois-tu les étoiles dans le ciel!"

"Oui"

"Entends-tu les chiens qui aboient au monastère de Dzogchen au loin?"

"Eh bien, c'est la méditation."

A cet instant, Lungtok accéda à la confiance dans la réalisation en tant que telle. Il avait été libéré des chaines conceptuelles de "est" ou "n'est pas". Il avait réalisé la sagesse primordiale, l'union nue de la vacuité et de la conscience intrinsèque, l'Esprit de Bouddha.
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