Dans cette année très particulière où j'ai dû revoir mon menu quotidien, je n'ai fait que redoubler d'imagination. C'est ainsi que j'ai toujours procédé pour inventer de nouvelles recettes. Je prends n'importe quel produit, un poireau par exemple, et dans ma tête je dessine un tableau avec la colonne cuisson, la colonne assaisonnement et celle des herbes compatibles.
Le sucre industriel, c'est l'ennemi public numéro 1 du diabétique que je suis encore au début de l'année 2020. Ce n'est pas davantage l'ami de ma silhouette.
J'ai revisité mentalement l'épicerie de Mme Picot. Les odeurs sont toutes revenues. Il n'y avait pas d'arômes de synthèse. C'était merveilleux, on connaissait la saison aux parfums qu'on respirait en poussant sa porte.