Citations sur Infernal love, tome 1 (12)
Ne dit-on pas que toutes les bonnes blagues ont toujours une fin ?
Cet homme mérite une punition à la hauteur des sévices qu’a connus Lilah et encore, c’est un retour de médaille bien doux comparé à ce que je préférerais lui faire si je me pensais au-dessus des lois.
Il faut s’assurer de placer le malade en position latérale de sécurité, de sorte qu’il n’avale pas sa langue et qu’il ne s’étouffe pas. Les crises s’arrêtent d’elles-mêmes, elles ne sont généralement pas trop longues. Le malade est conscient, il entend ce qui l’entoure aussi nous conseillons toujours aux proches d’être présents et de parler durant les épisodes.
Survivre dans la rue m’a forgé une carapace à toute épreuve. J’y ai été témoin du pire. Mais ça… ça, jamais.
Je n’avais encore jamais assisté à quelque chose d’aussi impressionnant.
Notre vie est littéralement sur pause, suspendue à ses caprices. J’alterne entre la Davis Holding et sa chambre d’hôpital tandis que Jed fait de son mieux pour garder la tête hors de l’eau avec sa salle de sport. Mais clairement, nous passons la plupart de notre temps ici, à attendre, les nerfs à fleur de peau.
Des putains de montagnes russes.
J’oublie tout.
Les coups, les viols, la cruauté, les humiliations publiques et privées, les blessures, les nuits sans sommeil, les larmes, les hurlements, la haine, le rejet, l’incompréhension, les os brisés, la faim, la soif, la peur, le paillasson, les ceintures, la solitude…
Il y a tant de tendresse dans ce simple geste, tant de douceur que je cède. Je ploie l’échine, love ma joue dans la chaleur de sa peau.
J’ai aimé Dominic, véritablement.
J’ai cru en notre histoire.
J’ai vu en lui mon sauveur, ma rédemption, la seule chance que la vie m’accorderait. Aveugle, naïve, j’ai accepté de le suivre et j’ai placé entre ses mains ma vie et mon salut.
Je l’ai aimé comme on aime pour la première fois.
Je préfère ne pas évoquer l’examen vaginal qui a été réalisé et qui a révélé des blessures internes dont nous ignorions — en notre qualité d’homme — jusqu’à l’existence.
À chaque nouveau mot, une fureur sans nom grandit en moi et rétrécit mon champ de vision.
Sa richesse frôle l’indécence et pour cette seule raison, il se croit au-dessus des lois — si tant est qu’il en existe encore à Rocktown —, des hommes et de Dieu.
Physiquement, c’est une force de la nature. Intellectuellement, il a le QI d’une moule doublé à celui d’une huître et encore, je pense être sympa.
Évidemment, rien ne s’oublie et les lois de la rue façonnent encore aujourd’hui qui nous sommes. Je dois tout à la rue. Mon frère, ma volonté d’acier, ma réussite. J’ai connu la faim, le froid, l’abandon, la terreur, la douleur, la plus inhumaine des misères, mais c’est aussi dans ces rues, dans cette saleté, dans cet état de peur constant que j’ai trouvé ma seule famille. Jed est l’un des piliers fondateurs de ma vie.