Après les deux claques consécutives que furent «
Ces jours qui disparaissent » et «
Le patient », je me suis penché sur les oeuvres précédentes de Timothé le Boucher et en particulier «
Les vestiaires ».
Loin d'être aussi aboutie que les deux BD sus-citées, «
Les vestiaires » contient toutefois en germe ce qui fera la personnalité artistique de l'auteur. Ici, les dessins sont moins détaillés, plus flous, et le scénario moins subtile et travaillé. On reconnaît néanmoins l'attirance de le Boucher pour la psychologie de ses personnages et notamment leur quête d'identité.
Timothé le Boucher a fait mieux après mais cela reste un très bon huis clos (toute l'intrigue se déroule dans
les vestiaires d'un lycée) que je vous conseille de lire.
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