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EAN : 9782849532010
128 pages
La Boîte à Bulles (02/05/2014)
3.58/5   249 notes
Résumé :
Le nouveau vestiaire des collégiens ouvre ses portes. Vitres floutées et toilettes roses, les garçons découvrent les locaux rénovés avec un mélange de gêne et de moquerie. D’autant plus que les douches sont désormais collectives !

Ainsi deviennent-elles un centre d’intérêt particulier, dans cet espace clos où le principe fondamental de l’autorité adulte disparaît et où peuvent s’exprimer les instincts primaires à l’état le plus brut : agressivité, sex... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
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Depuis "Ces jours qui disparaissent", il était inévitable que je revienne vers Timothé le Boucher. Ce n'était pas prévu dans l'immédiat, ni avec "Dans les vestiaires" (c'est "Le patient" que j'avais davantage repéré), mais nos chemins se sont croisés lors de ma dernière visite à la bibliothèque, in extremis d'ailleurs, puisque j'avais déjà fait mes choix et qu'il m'a fallu en sacrifier un si je voulais repartir avec.

Timothé le Boucher change ici complètement de sujet et s'adresse également à un public plus large. On y suit un groupe d'adolescents (garçons) dans les nouveaux vestiaires du collège. Nouvelles peintures et nouveau design : bleu-vert dans le sas principal où les bancs le long du mur ont remplacé les casiers, rose dans les toilettes qui n'ont plus de séparations, et enfin des douches collectives à la place des cabines individuelles. Contents de leurs nouveaux vestiaires, les garçons sont également déstabilisés, notamment parce qu'il leur est désormais difficile de cacher leur intimité et leurs complexes. Se déshabiller et se laver aux yeux de tous n'est pas donné à tout le monde. S'il y en a pour qui ce changement ne dérange pas, certains, en revanche, se tourneront face au mur, d'autres ne prendront tout simplement pas leur douche ou détourneront l'attention sur les défauts des autres.

C'est ainsi qu'on est amené à nous parler d'harcèlement et de violences scolaires, de souffre-douleur et de moqueries, de puberté, de sexualité ou encore de voyeurisme. Il y est beaucoup question de cruauté entre les adolescents. D'un jeudi à un autre, on retrouve toujours le même groupe de garçons, on y voit évoluer les relations entre les uns et les autres et leur "rang" dans le groupe (du plus populaire à la tête de turc). Il nous est montré comment la place et le rôle de chacun peuvent être à ce point malléables, pour un mot ou un geste de travers, ou encore une vidéo filmée à votre insu qui tourne sur les réseaux...

D'une petite brimade au début, on a tôt fait d'arriver au drame inévitable si rien n'est fait entre temps...

Le sujet choisi par Timothé le Boucher n'est pas le plus rigolo, mais entre parfaitement dans l'actualité. Je n'ai pas été aussi remuée que dans "Ces jours qui disparaissent". J'ai eu envie, en revanche, de distribuer des claques à la pelle. C'est fou ce que l'effet de groupe peut avoir comme conséquence sur les comportements. Quelques-uns ont su de temps à autre me toucher individuellement, malheureusement l'envie de le tarter la page suivante se fait vite sentir dès lors qu'il redevient un petit c** quand il retrouve ses potes.

L'adolescence, c'est quand même une période terrible. Les jeunes peuvent être adorables entre eux, autant qu'ils peuvent être tout le contraire. Ils se cherchent, le corps change, l'apparence a son importance, autant que les marques (chères de préférence) qu'il faut porter, les hormones se réveillent, etc. Timothé le Boucher aborde tout ça dans son roman graphique et il le fait relativement bien, même si la méchanceté prédomine sur toute l'histoire. On n'en ressort pas rassurés car l'auteur met le doigt là où ça fait mal : son intrigue est malheureusement et cruellement réaliste...

Un petit mot sur les dessins : Plutôt classiques, épurés, aux traits fins, ils n'ont rien d'exceptionnel mais s'accordent assez bien avec l'histoire. Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est pour retenir le prénom de chacun, je me suis davantage fiée à leur visage.

On dit que l'adolescence, c'est l'âge bête. Ça ne concerne évidemment pas tous les jeunes (heureusement ! ... enfin j'espère !), l'auteur, en tout cas, ne fait rien pour démontrer le contraire...
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Bienvenue dans le huis-clos des vestiaires du cours de sport !
Dans cette bande dessinée, Timothé le Boucher traite le sujet délicat du harcèlement scolaire.

Pas facile tous les jours pour Corentin, un adolescent en surpoids et souffre-douleur de sa classe.
En effet, chaque jeudi dans le dos de la prof n'importe quelle excuse est bonne pour l'humilier, le rabaisser ou même le violenter physiquement. Tant qu'il reste la cible des moqueries et que cela fait rire les camarades. Surtout Gauthier, un des garçons populaires et respectés.
Mais face à ce groupe déchaîné, Corentin a-t-il une chance de trouver sa place et de surmonter sa souffrance ?

Cet ouvrage de 127 pages se lit d'une traite avec intérêt.
Par contre, je m'attendais à une lecture poignante avec de nombreux moments bouleversants, mais ce ne fut pas le cas.
Malgré les quelques passages inévitables qui caractérisent le harcèlement, j'ai trouvé que le récit était trop porté sur l'aspect humoristique des adolescents qui blaguent entre eux.

Cependant, l'auteur met bien en avant le fait qu'il puisse exister des hiérarchies dans les groupes d'élèves et que chaque adolescent tient à sa réputation.
À travers une vue d'ensemble des collégiens, il aborde avec justesse plusieurs sujets comme la puberté, la sexualité, la pudeur, la virilité, le voyeurisme...

Du côté graphique, les dessins sont fidèles au style de l'auteur. La calorimétrie est axée sur des tons pastels qui sont agréables à regarder.
Les dialogues sont parfois puérils, mais ils restent assez drôles puisqu'ils sont représentatifs de cette tranche d'âge.
J'ai été surprise par la fin, mais je n'en dirai pas plus.

Bref, une petite déception avec cette BD pour le manque d'émotions.
Par ailleurs, Ces jours qui disparaissent et le patient, m'attendent dans ma PAL et je me réjouis à l'avance de les découvrir.
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Des élèves de fin de collège ou de début de lycée découvrent qu'on leur a aménagé de nouveaux vestiaires pour leurs cours d'EPS. Surprise : une douche collective remplace les anciennes cabines individuelles. Mais surtout, dans ce lieu clos où les adultes entrent peu, le harcèlement, les jeux de pouvoir, les renversements d'alliance, les combats psychologiques et physiques peuvent avoir lieu. ● Je n'ai pas été emballé par cet album aux planches répétitives et aux dessins plus qu'approximatifs, surtout dans les bagarres. le dessin déformé par les vitres opaques aurait pu être intéressant pour une ou deux cases, mais le procédé est trop utilisé. L'unité de lieu m'a paru être une fausse bonne idée. le message selon lequel la société se recrée dans ce lieu en vase clos ne m'a pas convaincu. Aucune ébauche de solution au harcèlement n'est proposée.
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Huis-clos qui sent la sueur, la testostérone et la brutalité de l'adolescence, Dans les vestiaires aborde les coulisses d'une vie scolaire, le quotidien terrible et pesant de jeunes garçons et filles coincé·es dans des dynamiques de rivalité suffocantes. Survivre à tout prix, à quel prix ?

À l'instar de ses ouvrages suivants, Ces jours qui disparaissent et le patient , Timothé le Boucher explore la psyché humaine mais décortique ici le monde sans pitié du collège, dans toute sa cruauté et son système hiérarchique. Une réédition de ce début 2021 permet de rappeler, tristement, que le harcèlement scolaire est toujours d'actualité et fait de nombreuses victimes qui pâtissent souvent toute leur vie des traumatismes causés par les coups et l'humiliation quotidienne.

Bien qu'à mon sens cette bande dessinée présente quelques lacunes, elle reste primordiale pour informer, présenter un état des lieux de la réalité et des comportements d'adolescents soumis aux injonctions de pouvoir et de domination alors cristallisés par leurs complexes, leurs interrogations et transitions physiques. Sans artifice mais avec un réalisme alerte, l'auteur plonge le·a lecteur·rice dans une tension insidieuse permanente et en fait un·e témoin interdit·e, dérouté·e et presque voyeuriste des relations féroces entre les membres d'une micro société.

Si le scénario manque parfois de sensibilité, et c'est peut-être en cela que le livre est aussi très réussi, Timothé le Boucher évite l'écueil d'une construction manichéenne mais rapporte à juste titre l'évolution des sentiments, des positions de chacun jamais tout à fait victimes, jamais complètement bourreaux. Même si, à titre personnel, j'aurai souhaité la proposition de quelques clés et solutions pour lutter contre le harcèlement, Dans les vestiaires percute son lectorat pris au piège, de même que ces adolescent·es, dans cette cage et le système scolaire violent connu de tous·tes mais voilé par la société qui pousse jusqu'à l'intolérable, l'inévitable.

[dans le cadre de la masse critique. Merci à Babelio et La Boîte à bulles pour l'envoi de ce livre !]
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Seconde rencontre avec Timothé le Boucher après "Ces jours qui disparaissent".

Cette fois-ci, l'histoire se déroule au collège avec la réception des nouveaux vestiaires. Les collégiens découvrent les nouveaux lieux : verres opaques pour empêcher de voir de l'extérieur, nouveaux vestiaires, nouvelles douches, nouveaux WC.

Timothé Leboucher va nous entraîner dans une histoire de harcèlement. Il nous livre tous les ingrédients : les adolescents ne sont pas satisfaits de leurs nouvelles douches qui sont collectives (imaginez, il va falloir se déshabiller devant les autres pour aller se doucher) mais ils retrouvent des points d'eau propres et non souillés par les autres. Les adolescents ne se font pas de cadeaux entre eux, ils sont "mâles" en devenir dans toute leur splendeur et leur bêtise. Comparaison et remarques sur le physiques, recherche d'un bouc émissaire, être capable de raconter ce qui va impressionner les autres, on a vraiment la sensation d'être au coeur des vestiaires.

Le collège est monde difficile à vivre pour beaucoup d'adolescents. C'est le lieu où commencent les différences : différences physiques, différence de maturité, différence de centre d'intérêt, exacerbation des différences sociales, bref c'est l'âge bête disent certains. C'est surtout l'âge de la cruauté sans que les auteurs en aient réellement conscience.

Nos braves adolescents, certains du moins, sont "travaillés" par leur puberté. Et regarder les filles, à travers une grille d'aération, va devenir une activité, une source d'excitation voire une source de conflit. ET en plus, leur professeur d'éducation physique est une femme, au visage ingrat mais au corps tentant, selon certains élèves.

Timothé le boucher nous livre tous les jeux de ces collégiens dans le lieu de non droit que sont les vestiaires. Les adultes n'y entrent que sous certaines conditions car il faut veiller à préserver l'intimité des élèves c'est pourquoi ce sont souvent des lieux d'exaction, d'humiliation, de violence. Les élèves le savent et les plus violents s'en servent.

Timothé le boucher aborde les différents mécanismes du harcèlement où souvent le harceleur a lui-même était victime de harcèlement. Il y a les harceleurs, il y a les témoins passifs qui n'approuvent pas mais ne disent rien, ne préviennent pas, ne protègent pas la ou les victimes. REt il y a les victimes qui n'osent parler et s'enferment dans leur solitude ou qui comme Corentin vont choisir de passer du côté des harceleurs, de devenir harceleurs à son tour.

Cette histoire est violente mais le harcèlement est violent. Cette histoire est cruelle mais les ados sont cruels entre eux. Et encore l'auteur ne montre que des relations entre garçons. L'auteur aborde le phénomène des jeux violents qui peuvent dégénérer et la capacité des ados à se lancer des défis ou accepter des défis pouvant mal tourner.

L'histoire est prenante, voire très prenante. le graphisme simple permet de se centrer sur le coeur de l'histoire. Peu d'éléments de décor, des gros plans sur les visages, des scènes de lutte.

Cette BD ne peut pas laisser indifférent, elle brasse au plus profond surtout du fait de sa conclusion qui est inattendue. À donner à lire en éducation morale et civique ou dans d'autres cours pour favoriser la réflexion de nos ados, pour réussir à créer de l'empathie. celle-ci ne se décrète pas mais elle doit se construire et c'est un vaste chantier.

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critiques presse (1)
BoDoi
14 mai 2014
Avec un bel art du hors-champ et des dialogues futiles mais justes, l’auteur dynamise la narration et dit beaucoup de ces rapports en apparence anodins.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Au plus haut de la hiérarchie, tu as Nicolas et Karim, les redoublants. Ils sont plus âgés et appréciés de tous.
Ensuite, tu as le groupe des cool avec Amaury, Gauthier, Romain et Alexis. Il y a un classement interne qui place Gauthier et Amaury en leader.
Juste en dessous dans le classement, le discret groupe des blonds, toujours tous les trois.
Ensuite, il y a nous deux. Seulement, dans la hiérarchie réelle, on est très distinctement au-dessus des autres.
- Tu m'étonnes!
- Après, tu as le groupe des boloss, l'équivalent du prolétaire dans la société. Même s'ils sont sympas, il est mal vu de leur parler.
Et en dernier, Corentin, le souffre-douleur. C'est sa position particulière qui maintient toute la pyramide.

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La parité sera atteinte dans les grands restaurants lorsque, à l'heure des déjeuners d'affaires, il n'y aura que des femmes dans la salle et qu'un homme officiera au vestiaire.
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- Finalement, toi aussi t'es un bizut? Même si on est différent.
- Peut être parce que tu te places en victime. C'est une question de positionnement.
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- ... Et si on faisait la paix ?
- La paix ? Tu crois encore à ces truc s de gamins ?
- Plutôt comme une sorte de pacte de non agression alors.

(page 103)
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C'est pas normal ça m'arrive à moi. Je suis pas le genre de mec qu'on humilie.

(page 99)
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Vidéo de Timothé Le Boucher
Spécial Eté ! Avant une petite trêve estivale !1,2,3 BD ! Chez les libraires ! présente les BD coups de cœurs de Jérôme et la librairie La planète Dessin à Paris !!! Et ce soir, ce n’est pas trois conseils de lecture mais plutôt la découverte des collections été des éditeurs à glisser dans les valises ! Lisez des BD et bonnes vacances. -Les incontournables du roman graphique(ALICE GUY Catel & Bocquet, LE CRÉPUSCULE DES IDIOTS Jean-Paul Krassinsky, GUIRLANDA Lorenzo Mattotti & Jerry Kramsky, MAGIC PEN Dylan Horrocks, QUATORZE JUILLET Bastien Vivès & Martin Quenehen, JOHNNY CASH - I SEE A DARKNESS Reinhard Kleist) chez Cas-terman -Version poche (La mémoire dans les poches Récit de Luc Brunschwig. Dessin d'Étienne Le Roux, Mauvais garçons Récit de Christophe Dabitch. Dessin de Benjamin Flao, La position du tireur couché D'après le roman de Jean-Patrick Manchette. Adaptation et dessin de Tardi, …) -La sélection BD poche (Seconds de Bryan Lee O'Malley, Glenn Gould de Sandrine Revel, Riche, pourquoi pas toi ? de Marion Montaigne, Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot, Opération Copperhead de Jean Harambat, Noire d'Émilie Plateau, d'après Tania de Montaigne, Lip, des héros ordinaires de Laurent Galandon et Damien Vidal, Le Retour de la bondrée d'Aimée de Jongh, Le Mystère du Monde Quantique de Thibault Damour et Mathieu Burniat, Guantanamo Kid de Jérôme Tubiana et Alexandre Franc) chez Dargaud -Sarbacane 20 ans (L’Aimant Édition poche Lucas Harari, Le dieu vagabond Édition poche Fabrizio Dori, Dans la forêt Édition poche Lomig, Un travail comme un autre Édition poche Alex W. Inker) -La Boîte à bulles 20 ans (La plus belle femme du monde Dorange et Roy, Dans les vestiaires Le Boucher, L’immeuble d’en face Vanyda, Kaboul Disco Wild) -Collection Nomad Urban Comics 1,2,3 BD c’est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART#MANGA Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur :
/ traitpourtraitbd https://www.facebook.com/TraitpourTra... https://www.instagram.com/traitpourtr... https://twitter.com/TPTBD
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